Le dérèglement climatique bouleverse notre quotidien. L‘agriculture française subit toujours les effets de l’été sec et caniculaire. Ce lundi, les agriculteurs étaient rassemblés à Epinal à l’occasion de la session de la Chambre d’agriculture des Vosges. L’occasion de faire le bilan sur l’année 2022.
L’année 2022 était, une année « hors normes, exceptionnellement chaude, ensoleillée et peu arrosée » selon Météo France. « L’année 2022 a encore été une année particulière pour nos agriculteurs. Le contexte climatique caniculaire de l’été a mis à mal la récolte des fourrage. Le printemps et l’automne plus humide ont permis à nos campagne de reverdir… mais pas forcément de constituer des stocks » explique Jérôme Mathieu, le président de la Chambre d’agriculture des Vosges. L’agriculture subit toujours l’été très sec et très chaud 2022.
autre coup dur pour les agriculteurs, seule la zone de montagne a été reconnue au titre des calamités. « Pour cette nouvelle campagne, le principe des calamités évolue et devient un système basé sur l’assurance individuelle qui permettra d’indemniser les pertes et de bénéficier du fonds national de solidarité. Système qui ne sera pas parfait, mais qui permet aux prairies d’accéder à une assurance multirisque climatique » poursuit Jérôme Mathieu.
Les tensions sur les marchés de l’élevage ont permis une hausse des prix. Mais les effets de l’inflation impactent fortement les exploitations agricoles vosgiennes.
L’agriculture biologique est fortement impactée par l’inflation et la bisse du pouvoir d’achat des ménages. Les produits bio ne sont plus privilégiés par les ménages.
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