Derrière ce sourire éclatant se cachent déjà de profondes blessures. L’histoire de ce jeune Guinéen ressemble à celle de beaucoup d’autres réfugiés mais Alpha a su faire de son parcours dramatique une force pour avancer.
Le départ
La Guinée est un pays d’Afrique de l’Ouest où des pratiques ancestrales perdurent : polygamie, mariage forcé, excision. Pour protéger sa fille de cette mutilation génitale barbare, ADAMA décide de quitter ce pays avec ses deux plus jeunes enfants, Fatoumata et Alpha. Direction le Mali, l’Algérie puis deux mois de prison en Libye où le racket règne en maître. Finalement, la traversée d’une mer houleuse sur un bateau de fortune surchargé, et le drame tel qu’on le voit régulièrement dans des reportages télévisés. Adama, la mère et Fatoumata, la petite sœur se noient devant les yeux du jeune garçon, seul rescapé du trio.
L’arrivée en France
En Italie, Alpha est envoyé dans un camps de réfugiés à Naples dans lequel les conditions de vie sont difficiles et la liberté inexistante. Reconnu mineur puisqu’il n’a que 15 ans et originaire d’un pays francophone, Alpha est orienté vers la France. Court séjour à Gap, puis à Paris d’où il emprunte un train pour Épinal. Il se présente alors au commissariat de police qui alerte le Conseil départemental. Logé dans un premier temps dans un hôtel de Remiremont, Alpha participe à de nombreux entretiens organisés par les autorités et qui durent environ trois mois avant que le verdict tombe : dossier favorable pour rester en France. C’est le soulagement.
Les premiers pas
Alpha intègre le foyer de l’enfance à Golbey où il entre en classe de 3e puis à 16 ans, il est pris en charge par l’ADAVIE. Inscrit comme interne pour passer en deux ans un CAP de carrossier dans une école de Dombasle sur Meurthe, il partage un appartement en colocation avec un autre réfugié le week-end, à Epinal. En 2019, il rencontre à Chantraine une famille solidaire, Martine, Christophe et Théodore. Elle lui fait découvrir les Vosges, l’emmène en vacances, le conseille et l’aide à prendre des décisions… Il prépare alors un 2e CAP de plaquiste en alternance, un domaine qui lui plaît davantage, dans une entreprise d’Éloyes, Lac Isolation.
Martine et Alpha
A 18 ans, sa deuxième vie commence vraiment… puisqu’il est maintenant autonome, possède son propre appartement et va continuer à se spécialiser dans son futur métier.
Alpha Diallo est aujourd’hui un jeune homme épanoui et heureux, il aime la France et mange même du fromage…
Alpha et Théodore
Derrière ce sourire éclatant se cachent déjà de profondes blessures. L’histoire de ce jeune Guinéen ressemble à celle de beaucoup d’autres réfugiés mais Alpha a su faire de son parcours dramatique une force pour avancer.
Le départ
La Guinée est un pays d’Afrique de l’Ouest où des pratiques ancestrales perdurent : polygamie, mariage forcé, excision. Pour protéger sa fille de cette mutilation génitale barbare, ADAMA décide de quitter ce pays avec ses deux plus jeunes enfants, Fatoumata et Alpha. Direction le Mali, l’Algérie puis deux mois de prison en Libye où le racket règne en maître. Finalement, la traversée d’une mer houleuse sur un bateau de fortune surchargé, et le drame tel qu’on le voit régulièrement dans des reportages télévisés. Adama, la mère et Fatoumata, la petite sœur se noient devant les yeux du jeune garçon, seul rescapé du trio.
L’arrivée en France
En Italie, Alpha est envoyé dans un camps de réfugiés à Naples dans lequel les conditions de vie sont difficiles et la liberté inexistante. Reconnu mineur puisqu’il n’a que 15 ans et originaire d’un pays francophone, Alpha est orienté vers la France. Court séjour à Gap, puis à Paris d’où il emprunte un train pour Épinal. Il se présente alors au commissariat de police qui alerte le Conseil départemental. Logé dans un premier temps dans un hôtel de Remiremont, Alpha participe à de nombreux entretiens organisés par les autorités et qui durent environ trois mois avant que le verdict tombe : dossier favorable pour rester en France. C’est le soulagement.
Les premiers pas
Alpha intègre le foyer de l’enfance à Golbey où il entre en classe de 3e puis à 16 ans, il est pris en charge par l’ADAVIE. Inscrit comme interne pour passer en deux ans un CAP de carrossier dans une école de Dombasle sur Meurthe, il partage un appartement en colocation avec un autre réfugié le week-end, à Epinal. En 2019, il rencontre à Chantraine une famille solidaire, Martine, Christophe et Théodore. Elle lui fait découvrir les Vosges, l’emmène en vacances, le conseille et l’aide à prendre des décisions… Il prépare alors un 2e CAP de plaquiste en alternance, un domaine qui lui plaît davantage, dans une entreprise d’Éloyes, Lac Isolation.
Martine et Alpha
A 18 ans, sa deuxième vie commence vraiment… puisqu’il est maintenant autonome, possède son propre appartement et va continuer à se spécialiser dans son futur métier.
Alpha Diallo est aujourd’hui un jeune homme épanoui et heureux, il aime la France et mange même du fromage…
Alpha et Théodore
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