Les sciences, un univers traditionnellement masculin ? Les filles de classes de seconde du lycée Claude Gellée n’ont pas dit leur dernier mot et ont répondu majoritairement présentes pour accueillir des collégiens et animer des ateliers scientifiques. Et les quelques garçons également à l’ouvrage lors de cette Fête de la science ont reconnu les compétences des lycéennes.
À l’origine de ce projet pédagogique, Estelle Martin, professeur-documentaliste, accompagnée par trois professeurs d’enseignement scientifique, Emily Grattesac (SVT), Delphine Larché (mathématiques), christophe Hatton (physique-chimie) et leur objectif commun, démontrer aux élèves que leurs disciplines peuvent être ludiques et passionnantes.
Le fil conducteur pour les collégiens : découvrir un personnage mystère grâce aux indices récoltés dans les différents ateliers proposés par les lycéennes : des défis, des énigmes, des observations, des records à battre…. Un travail assidu et conséquent de préparation en amont pour les jeunes scientifiques.
Les collégiens ont posé des hypothèses, vérifié, expérimenté, bref s’en sont donné à cœur joie pour résoudre des situations-problèmes originales et parfois inattendues comme déterminer un groupe sanguin pour démasquer un meurtrier, comprendre qu’ils observent du sperme de taureau au microscope, se mettre dans la peau d’une personne ivre ou construire des figures mathématiques selon certaines contraintes, de véritables casse-têtes chinois.
Ces professeurs en herbe, font partie du programme Scienti’filles qui vise à développer le goût des sciences auprès des filles, à les encourager à se diriger vers des filières scientifiques et à renforcer l’égalité fille-garçon.
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