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dimanche 07 juillet

Enseignant tué à Arras : le difficile retour à l’école dans les Vosges

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Anthony Buchert Secrétaire départemental SNFOLC88 (3)Après l’attaque au couteau dans un lycée d’Arras, les réactions se multiplient dans les Vosges. Les professeurs sont inquiets pour leur sécurité mais aussi pour l’avenir de leur profession.

Dominique Bernard, professeur de français, est mort poignardé devant son établissement à Arras. En effet, l’ancien élève de l’établissement, fiché S, a poignardé deux professeurs et un agent technique vendredi, vers 11h.

Dans les Vosges, l’intersyndicale de l’Éducation Nationale (CGT, SUD, FSU, UNSA, CFDT, FO) a tenu un point presse ce lundi matin devant la DSDEN, la Direction des services départementaux de l’Education Nationale des Vosges, à Epinal.  » « presque 3 ans après le meurtre de Samuel Paty, le terrorisme islamiste s’attaque de nouveau à l’école » explique Anthony Buchert Secrétaire départemental SNFOLC88.

L’intersyndicale a fait un point dans les établissements des Vosges pour voir le programme de la journée et la sécurité mise en place suite à cet évènement. « Certains exercices de sécurité ont été annulés cette semaine dans des établissements vosgiens » poursuit Anthony Buchert.

« Faire un autre métier ou faire cours la peur au ventre… »

Des paroles fortes ont été prononcées : « choc », « sidération »… Les professeurs vosgiens sont inquiets. Trois ans quasiment jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, l’attaque terroriste d’Arras donne l’impression que l’histoire se répète.« Depuis Samuel Paty, il n’y a pas eu d’amélioration de nos conditions de travail, bien au contraire la région a décidé de supprimer 2500 postes dans l’éducation nationale » affirment-ils. « Faire un autre métier ou faire cours la peur au ventre… » certains professeurs se posent la question dans les Vosges. A Bruyères, une enseignante s’est dit « traumatisée » par les évènements.

Dans certains établissements vosgiens, un contrôle visuel des sacs est prévu à l’entrée, « même les professeurs vont être vérifiées à l’entrée » commente Anthony Buchert.

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé déployer près de 1000 personnels de prévention et de sécurité dans les écoles et les établissements scolaires.

 

attaque au couteau dans un lycée d'Arras

éducation

solidarité

vosges

Anthony Buchert Secrétaire départemental SNFOLC88 (3)Après l’attaque au couteau dans un lycée d’Arras, les réactions se multiplient dans les Vosges. Les professeurs sont inquiets pour leur sécurité mais aussi pour l’avenir de leur profession.

Dominique Bernard, professeur de français, est mort poignardé devant son établissement à Arras. En effet, l’ancien élève de l’établissement, fiché S, a poignardé deux professeurs et un agent technique vendredi, vers 11h.

Dans les Vosges, l’intersyndicale de l’Éducation Nationale (CGT, SUD, FSU, UNSA, CFDT, FO) a tenu un point presse ce lundi matin devant la DSDEN, la Direction des services départementaux de l’Education Nationale des Vosges, à Epinal.  » « presque 3 ans après le meurtre de Samuel Paty, le terrorisme islamiste s’attaque de nouveau à l’école » explique Anthony Buchert Secrétaire départemental SNFOLC88.

L’intersyndicale a fait un point dans les établissements des Vosges pour voir le programme de la journée et la sécurité mise en place suite à cet évènement. « Certains exercices de sécurité ont été annulés cette semaine dans des établissements vosgiens » poursuit Anthony Buchert.

« Faire un autre métier ou faire cours la peur au ventre… »

Des paroles fortes ont été prononcées : « choc », « sidération »… Les professeurs vosgiens sont inquiets. Trois ans quasiment jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, l’attaque terroriste d’Arras donne l’impression que l’histoire se répète.« Depuis Samuel Paty, il n’y a pas eu d’amélioration de nos conditions de travail, bien au contraire la région a décidé de supprimer 2500 postes dans l’éducation nationale » affirment-ils. « Faire un autre métier ou faire cours la peur au ventre… » certains professeurs se posent la question dans les Vosges. A Bruyères, une enseignante s’est dit « traumatisée » par les évènements.

Dans certains établissements vosgiens, un contrôle visuel des sacs est prévu à l’entrée, « même les professeurs vont être vérifiées à l’entrée » commente Anthony Buchert.

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé déployer près de 1000 personnels de prévention et de sécurité dans les écoles et les établissements scolaires.

 

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