Les événements récents, tels que l’attentat survenu à Arras contre un professeur, ont souligné l’urgence de renforcer la sécurité dans les lycées du Grand Est. La Région et les Rectorats des trois académies de la région n’ont pas attendu ce triste évènement pour engager une collaboration étroite et agir pour la sécurisation des lycées.
Un plan pluriannuel de vidéoprotection
La Région Grand Est a engagé un investissement significatif de plus de 90 millions d’euros dans un plan pluriannuel de vidéoprotection. En agissant ainsi, elle montre qu’elle fait de la sécurité de ses établissement une priorité de sa politique régionale. Ce plan, décliné en plusieurs phases, vise à évaluer l’état actuel de la sécurité dans les lycées, en identifiant les besoins spécifiques de chaque établissement.
Un diagnostic, réalisé en concertation avec les chefs d’établissement, est en cours pour déterminer les exigences en matière de sûreté, adaptées à chaque lieu. Actuellement, une phase-test est en cours de lancement, impliquant 15 établissements pilotes. Cette démarche permettra d’affiner les dispositifs de sécurité en s’appuyant sur des retours concrets du terrain.
Des plans particuliers de mise en sûreté
La récente circulaire du 8 juin 2023 émise par les autorités éducatives nationales renforce les consignes de sécurité dans les établissements scolaires. Ces consignes soulignent l’importance de la collaboration entre les collectivités locales et les services académiques pour assurer un environnement sûr.
Les Plans Particuliers de Mise en Sûreté (PPMS) garantissent la sécurité rapide du personnel et des élèves en cas d’intrusion ou de risques majeurs. La Région Grand Est a déjà mobilisé plus de 12 millions d’euros depuis 2018 pour la mise en œuvre de ces plans. Elle prévoit de doubler son budget dédié à la sûreté des lycées en 2024, portant ainsi l’investissement à hauteur de 11 millions d’euros.
Une coordination étroite
Les enjeux sensibles de la sécurité des lycées exigent une coordination étroite avec tous les acteurs impliqués, notamment les services des trois rectorats, les chefs d’établissement, et les Maisons de Région. La Région Académique Grand Est et la Région Grand Est se réjouissent de constater la mobilisation pleine et entière de tous ces acteurs sur cette question cruciale.
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