Samedi 24 février, plus d’une vingtaine de bénévoles sont venus prêter main forte au chantier de mise en place des crapaudromes. Les équipes composées de riverains, d’habitants de la commune, de membres des associations « Etc terra » et « Il est encore temps en Déodatie » et d’élèves du BTS « Gestion et Protection de la Nature » de Roville-aux-Chênes ont mis en place 600m de dispositif.
Deux secteurs sont concernés : le Petit Pierrepont et Dracourt. Les filets sont tendus le long de la route avec des seaux enterrés tous les 10m. Ainsi, les animaux voulant traverser se heurtent au filet qu’ils longent jusqu’à tomber dans le seau, c’est alors que des bénévoles interviennent pour les faire traverser en toute sécurité. Alison, Ghislaine, Thomas et Hippolyte sont les bénévoles référents qui inspectent les seaux tous les matins et tous les soirs, puis déploient l’équipe de bénévoles si besoin.
En pleine période de migration, des centaines d’animaux par jour peuvent être bénéficiaires de ce dispositif. Les filets sont tendus pour 2 mois, des panneaux de signalétiques sont installés aux abords, et des affiches pédagogiques sont exposées dans l’abri de bus du Petit Pierrepont.
Attention ! Si vous trouvez des amphibiens dans les seaux et que vous n’êtes pas un bénévole référencé, ne les manipulez pas. En effet, un suivi scientifique est effectué pour identifier chaque individu et la manipulation de ces espèces protégées est strictement interdite, les bénévoles bénéficient d’une dérogation ministérielle exceptionnelle. Si vous voyez quelque chose qui vous semble anormal vous pouvez contacter le 03 29 57 80 69.
Pour ce projet, la CCB2V bénéficie d’un partenariat avec la revue naturaliste « La Salamandre » qui a fourni gratuitement des mini-guides d’identification des amphibiens pour les bénévoles et des revues pour les enfants. Si vous souhaitez vous-y abonner, vous pouvez récupérer à la CCB2V une offre promotionnelle d’un numéro offert pour tout abonnement.
Le reste du territoire n’est pas oublié : après études des sites, il n’était malheureusement techniquement pas possible de mettre en place des crapaudromes sur les communes de Jussarupt, Herpelmont et Xamontarupt où des enjeux ont été identifiés. Sur ces secteurs, des riverains et élus se sont portés volontaires pour jouer le rôle de sentinelles et repérer de façons précises les zones d’écrasement afin de réfléchir à d’autres solutions pour les années à venir.
1 commentaire
roynette jean-paul
bravo pour cette initiative et tous nos encouragements.