photos CCI des Vosges
Mardi 18 juin, au siège de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Vosges, les principaux enseignements de l’étude mise à jour tous les 4 ans, ont été abordés devant les représentants de collectivités locales et de commerçants. selon l’étude, les vosgiens dépensent plus sur internet.
Tous les 4 ans, la Chambre de Commerce et d’Industrie des Vosges réactualise son Observatoire du Commerce et de la Consommation. La dernière mise à jour datait donc de l’hiver 2019. Depuis lors, bien des événements se ont eu lieu : crise sanitaire, inflation, tensions géo-politiques, coût énergétique… .
Ces facteurs ont bien évidemment impacté les ménages et leur consommation quotidienne. Une nouvelle enquête de consommation a donc été menée, en lien avec le cabinet AID (prestataire retenue par la CCI pour cette mise à jour).
La vente en ligne progresse
Les résultats de la nouvelle enquête de consommation 2024 ont ainsi été présentés par Myriam MAGAND, Directrice d’études au sein du cabinet AID, afin d’apporter une vision détaillée du comportement d’achat des vosgiens et de l’évolution du commerce de détail à l’échelle de notre département. Selon l’étude, les vosgiens dépensent plus sur internet. Dans les Vosges, la part de marché sur les ventes en ligne représente 20 % des dépenses, soit 214 millions d’euros. La vente en ligne progresse donc beaucoup. Elle a fait +7 % en quatre ans pour les produits non-alimentaires.
Outre les données fondamentales (dépenses de consommation, formes de vente, zones de chalandise, évasion, chiffres d’affaires, poids des pôles commerciaux…), l’enquête 2024 s’est enrichie de nouveaux critères d’évaluation : la seconde main, les modes de livraisons du e-commerce, les motivations d’achats, le secteur de la restauration.
La seconde main pour s’habiller
L’enquête démontre aussi que les vosgiens optent pour la seconde main pour s’habiller.
Au total, l’Observatoire du Commerce et de la Consommation a analysé les données de 4 365 foyers vosgiens qui ont répondu au questionnaire. Près de 50 000 actes d’achats ont été collectés et 30 secteurs géographiques ont été observés. Près de 35 familles de produits et services ont été analysées.
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