Dans les Vosges, un arrêté préfectoral publié en juin dernier empêche les cueilleurs et les revendeurs de champignons et de myrtilles de travailler. De nouvelles règles qui impactent directement l’entreprise vosgienne « La Forestière du champignon », une coopérative basée à Golbey, qui avait l’habitude de racheter la cueillette de certains habitués.
Dans le département, la préfecture des Vosges a décidé d’encadrer la pratique de la cueillette de myrtilles et de champignons, sur le massif des Hautes-Vosges. Le 20 juin dernier, la préfecture des Vosges a publié un arrêté visant à encadrer cette pratique. Maintenant, la cueillette des champignons ou de myrtilles est limitée à 5 litres par personne et pour un usage uniquement familial.
Les cueilleurs doivent maintenant obligatoirement obtenir « l’accord du propriétaire » d’après le communiqué de la préfecture des Vosges.
Concernant le ramassage, l’utilisation d’outils scarificateurs : pioches, serfouettes, grappins, râteaux, crocs est interdite.
« Pour les myrtilles, l’usage du peigne est possible sous réserve que celui-ci ne dépasse pas une largeur maximale de 20 cm. Son utilisation doit être pratiquée de manière à éviter de dégrader les pieds de myrtilliers. » explique la préfecture des Vosges.
De nouvelles règles qui impactent directement l’entreprise vosgienne « La Forestière du champignon », une coopérative basée à Golbey, qui avait l’habitude de racheter la cueillette de certains habitués. « L’avenir de la filière est en jeu. On détruit nos propres entreprises, et moi, je trouve ça dingue. Moralement, c’est très difficile », commente le gérant de la coopérative sur TF1.
Selon la préfecture des Vosges, ces nouvelles règles doivent permettre de « sauvegarder la biodiversité dans les forêts » et « veiller à la quiétude de la faune sauvage ».
L’arrêté préfectoral : https://www.vosges.gouv.fr/Actualites/Des-regles-pour-la-cueillette-des-myrtilles-et-des-champignons
6 commentaires
Constat
si seulement on pouvait avoir la chance d’en avoir 5 litres!!!!!!!
François et Christiane LAVERGNE
Rien de plus ugent sous le ciel de France?
un vieux montagnard
Dans toutes les grandes villes françaises il existe des points de ventes de drogues à la vue de tous. Les dealers ne sont que rarement inquiétés. Mais imaginez dans les campagnes ces délinquants qui cueillent des champignons ou des brimbelles. Ils méritent des punitions exemplaires.
Pauvre France tu es tombée bien bas.
Au pinel
Et si ils sont porteurs d’un couteau de poche c’est 500 euros et inscription au casier….
La « justice » est impitoyable… bon, ça dépend avec quels sortes de justiciables.
Le barrage, le barrage !!!!
pierli bourlier
encore des normes , toujours des normes , pensez-vous qu’à la préfecture on aille aux champignons ? probable si j’en crois ce que je lis…..
Dominique Defranoux
L’entreprise de Mr Belin, la Forestière des Champignons fonctionne depuis 30 ans sans que quiconque ait vu des inconvénients à son fonctionnement. Ce n’est donc pas un hasard si la réintroduction du Grand Tétras (inutile, coûteuse, et certainement condamnée â l’échec à moyen terme) voit de nouvelles règles concernant une partie de la nourriture de ce bel oiseau.
S’attaquer à une entreprise qui donne du travail à des chômeurs, des gens sans emploi, voir des étrangers en recherche de travail, n’est pas digne des autorités qui préfèrent sanctionner sans discernement et sans discussions, car la surveillance et le contrôle des ceuilleurs est beaucoup plus contraignant que la publication d’un arrêté et la culpabilisation d’un chef d’entreprise honnête (il faut rappeler que Mr Belin a été en garde à vue pendant 20 heures et que les comptes de l’entreprise ont été vidés sans que Mr Belin ait été mis en examen, ce qui est un peu fort )