Dans une vidéo de 20 minutes publiée sur ses réseaux sociaux, Camille Ardizio a partagé son expérience au centre hospitalier de Remiremont après une luxation et quatre fractures de la cheville, survenues le 1er août. Elle raconte avoir été opérée le lendemain, le 2 août, mais son hospitalisation a rapidement donné lieu à des frustrations.
Camille Ardizio explique qu’après son opération, elle souffrait de douleurs importantes à la jambe et avait demandé à ce que son bandage soit desserré, demande qui a été refusée par le personnel soignant. Le chirurgien, lors de sa visite, a indiqué qu’il avait pourtant donné pour consigne de le desserrer si nécessaire, ce qui n’a pas été fait. Camille décrit également plusieurs interactions difficiles avec une infirmière, évoquant des moqueries, des remarques déplacées et des délais d’attente prolongés pour ses soins.
Face à ces difficultés, elle a contacté la direction de l’hôpital par mail pendant son hospitalisation. En réponse, une cadre de santé est venue la rencontrer pour discuter de la situation, déclenchant une enquête interne.
Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. Quinze jours après sa sortie, Camille Ardizio a consulté pour contrôler sa blessure et pour fixer une date afin d’extraire les vis placées lors de l’intervention chirurgicale. Pourtant, lors de ce rendez-vous, elle a été reçue par un autre chirurgien que celui ayant réalisé la première intervention. Ce dernier a évoqué un délai de 12 semaines avant de pouvoir retirer les vis placées lors de l’opération, alors que le premier chirurgien avait mentionné six semaines. Lorsque Camille a finalement été opérée le 11 octobre, sous anesthésie locale, elle affirme avoir ressenti une douleur intense lors de l’incision et du retrait des vis, malgré l’administration de deux anesthésies locales et du gaz. Elle décrit un moment de souffrance extrême, où elle a été maintenue sur la table d’opération, sans qu’une anesthésie générale soit possible en raison d’un petit déjeuner autorisé le matin même.
Camille Ardizio souligne que si le chirurgien s’est montré bienveillant après l’opération, elle regrette que l’équipe n’ait pas interrompu l’intervention malgré ses douleurs. Elle se dit déconcertée par les avis médicaux contradictoires qu’elle a reçus et par le fait que les problèmes survenus pendant l’opération ne figurent pas dans le compte rendu.
Aujourd’hui, elle se dit en état de choc et souffre encore psychologiquement et physiquement, avec une jambe enflée qui l’empêche de reprendre son travail en tant qu’entrepreneure. Deux vis restent à extraire et elle craint de devoir retourner à l’hôpital. Bien qu’elle n’incrimine pas l’ensemble du personnel soignant, elle déplore le manque d’écoute d’une partie de l’équipe et exprime son inquiétude face à la surcharge de travail des soignants, qui, selon elle, impacte directement la qualité des soins.
Contacté, Dominique Cheveau, directeur du centre hospitalier de Remiremont, a indiqué que Camille Ardizio serait prochainement reçue par la direction pour discuter de la suite de sa prise en charge et pour mieux comprendre les problèmes rencontrés lors de cette opération.
2 commentaires
Achevez la bête
Vite !!!!
D’un cas particulier faisons une généralité !!!!!!!
Inutile de demander pourquoi !
Remy P.
Pour nous c’est totalement l’inverse.
Avec un bras fracturé la veille d’un grand week-end j’arrive aux urgences.
15 minutes après on m’envoie en radiologie et le chirurgien (l’ancien) qui allait partir raccroche sa veste pour enfiler sa blouse.
Après l’intervention, une chambre préparée et un personnel au top dans la prise en compte de la douleur, de l’aide et tout….
Repas très correct et copieux.
Les consignes post opératoires et la kinésithérapie ont été exécutées consciencieusement et les visites de contrôle respectées.
Inutile donc pour la direction de me recevoir.
Sûr que ça ne plaira pas aux démolisseurs.