Quarante ans après le meurtre du petit Grégory Villemin, l’affaire continue de hanter la justice française. Ce mercredi 26 mars 2025, le procureur général de Dijon, Philippe Astruc, a annoncé à nos confrères de France Info que les expertises ADN et biométriques ordonnées en mars 2024 n’avaient pas apporté de nouveaux éléments déterminants pour élucider ce crime resté irrésolu. Malgré cette impasse, les investigations se poursuivent sous l’autorité du président de la chambre de l’instruction de Dijon.
Des expertises ADN et biométriques sans avancée significative
Les expertises avaient été ordonnées par la cour d’appel de Dijon à la demande des parents de l’enfant, Christine et Jean-Marie Villemin, dans l’espoir que les progrès technologiques permettraient d’identifier un ou plusieurs suspects. Elles portaient sur des traces d’ADN prélevées sur les cordelettes ayant servi à entraver l’enfant, son anorak, ainsi que sur certains courriers anonymes envoyés par le mystérieux « corbeau ». Une analyse biométrique vocale devait également être menée afin de comparer la voix du corbeau à d’autres enregistrements connus.
Cependant, selon le procureur général, interrogé par nos confrères de France Info, ces investigations scientifiques n’ont pas permis de faire émerger « d’éléments significatifs » susceptibles de faire avancer l’affaire.
Un mystère judiciaire qui persiste
Depuis la découverte du corps de Grégory Villemin, le 16 octobre 1984 dans la Vologne, cette affaire est devenue l’un des plus grands mystères criminels français. Marquée par de nombreux rebondissements, des erreurs judiciaires et des accusations multiples, elle demeure à ce jour irrésolue.
Malgré les échecs successifs pour identifier les coupables, les parents du petit garçon maintiennent leur confiance en la justice. Leurs avocats continuent de plaider pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire, espérant que de nouvelles pistes puissent encore émerger.
Vers de nouvelles investigations ?
Si ces expertises ADN et biométriques n’ont pas apporté de révélations, l’enquête reste ouverte. L’évolution des techniques d’investigation criminelle et la persévérance des autorités judiciaires pourraient, un jour, permettre de lever le voile sur ce drame qui a bouleversé la France entière.
En attendant, l’affaire Grégory demeure une énigme judiciaire, symbole des complexités et des limites des enquêtes criminelles de longue durée.
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