Le collège-lycée Frassati, établissement privé hors contrat situé à Mandres-sur-Vair dans les Vosges, a officiellement été contraint de fermer ses portes à la suite d’un arrêté préfectoral publié le 9 avril 2025. Cette décision intervient sur proposition du recteur de l’académie de Nancy-Metz, à l’issue de constats répétés de manquements graves.
Selon les autorités, l’établissement ne remplissait plus les conditions minimales en matière de sécurité, d’hygiène et de conformité pédagogique. Malgré plusieurs mises en demeure antérieures, la direction de l’établissement n’aurait pas mis en œuvre les correctifs nécessaires pour remédier à ces défaillances.
Dans un communiqué, la préfecture des Vosges a rappelé que cette décision visait avant tout à garantir un environnement éducatif sain et conforme aux exigences réglementaires. Elle a également précisé que les services de l’Éducation nationale du département étaient pleinement mobilisés pour accompagner les élèves et leurs familles dans cette transition.
« Des solutions de scolarisation adaptées seront proposées à chaque famille selon leurs souhaits, avec un accompagnement spécifique pour les élèves en période d’examen », a indiqué un représentant académique.
L’établissement avait saisi en urgence le tribunal administratif de Nancy pour contester la décision de fermeture. Toutefois, dans son ordonnance rendue le 17 avril 2025, le juge des référés a confirmé la légalité de l’arrêté préfectoral, estimant que celui-ci ne portait pas atteinte de manière « manifestement grave et illégale » à la liberté d’enseigner ou au droit à la scolarisation.
La fermeture du collège-lycée Frassati marque un tournant pour cet établissement alternatif, qui accueillait des élèves en quête d’une éducation en dehors du système traditionnel. La priorité reste désormais de garantir la continuité pédagogique et de permettre aux élèves concernés de poursuivre leur parcours dans les meilleures conditions possibles.
1 commentaire
Meyer
« Des solutions de scolarisation adaptées seront proposées à chaque famille selon leurs souhaits, avec un accompagnement spécifique pour les élèves en période d’examen », a indiqué un représentant académique.
Ce représentant académique peut-il prendre ses responsabilités, donner son nom et ses coordonnées pour que les parents puissent le joindre et bénéficier de l’aide annoncée publiquement ?
Car en guise d’accompagnement spécifique, voilà ce que les parents ont reçu hier jeudi: « Je vous informe qu’il vous appartient d’inscrire votre enfant pour la poursuite de sa scolarité dans un établissement d’enseignement public ou privé, dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la présente. »
Sans compter les services de la DSDEN vides de personnel cette semaine pour cause de congés et qui ne peuvent apporter aucun renseignement.
Quand le motif de fermeture d’un établissement scolaire à un mois des examens et de « garantir la santé physique et morale des enfants », le décisionnaire a normalement anticipé les conséquences afin que lesdits enfants ne soient pas plongés dans un situation traumatisante et beaucoup plus préjudiciable que celle qu’il veut supprimer.
L’objectivité des observations ayant conduit à la fermeture de cet établissement serait-elle aussi à l’image des mensonges dans la communication officielle?