A partir de ce vendredi, Épinal accueille une nouvelle œuvre d’art urbain qui promet de toucher les cœurs et d’éveiller les esprits. C’est l’artiste Philippe Hérard, figure emblématique de la scène street art poétique, prend possession du MUR#44, succédant ainsi à ARDIF.
Une résidence artistique au service de l’émotion
Installée dans le parc entre La Plomberie et la BMI, sur un panneau monumental de 8 mètres par 3, cette résidence éphémère prend la forme d’une création inédite, visible jusqu’au 14 juin 2025. En plein air, Philippe Hérard a fait naître une œuvre sensible et engagée, véritable interlude poétique au sein du paysage urbain spinalien.
Un univers onirique, absurde et profondément humain
Né en 1966, Philippe Hérard développe depuis plus de 35 ans un langage artistique singulier. Ses œuvres, peuplées de ses célèbres “gugusses”, ces figures anonymes et suspendues entre ciel et asphalte, parlent de fragilité humaine, de rêves et de doutes universels. Elles nous invitent à ralentir, à ressentir.
Avec des matériaux simples – papier kraft, journaux recyclés, fusain et crayon –, il crée des compositions riches en textures et en émotions. Loin des excès visuels, son travail se distingue par une sobriété poétique, un mélange subtil d’humour, de tendresse et de réflexion.
Un rendez-vous artistique à ne pas manquer
L’intervention de Philippe Hérard s’inscrit dans la tradition du MUR Épinal, initiée par l’association du même nom, qui transforme régulièrement ce mur en une galerie à ciel ouvert. Chaque œuvre succède à la précédente, offrant à la ville une exposition renouvelée et vivante du street art contemporain.
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