Suite à la parution d’un article de presse le 20 avril 2025 concernant la situation des urgences, la direction de l’établissement tient à apporter quelques précisions via un communiqué :
« Vosges Matin dans son édition du dimanche 20 avril 2025 apporte une interprétation abusive et extrapolée de la situation des urgences et des émoluments de certains de ses médecins. Cette situation est en cours d’investigation par enquête administrative interne.
Un Conseil de Surveillance extraordinaire s’est réuni ce 23 avril 2025. Il est de ses prérogatives de demander un point au directeur sur toutes les situations estimées par son président comme le nécessitant.
Du point de vue de la procédure, il a été demandé, suite au rapport de la Chambre Régionale des Comptes, et différents éléments concordants, de vérifier la situation contractuelle des médecins des urgences, et la conformité de leur temps de travail effectif par la mise en œuvre, en novembre 2024 d’un contrôle interne réalisé sur pièces, c’est-à-dire à partir des pièces comptables et des contrats.
Les conclusions du contrôle interne ont amené la direction à diligenter une enquête administrative sur la situation de praticiens. Un pré-rapport a été remis le 18 avril au directeur.
Les premières conclusions ont été présentées au Conseil de Surveillance ce jour.
Les premiers éléments, sous toute réserve d’investigation complémentaire, ne concernent que 3 à 5 praticiens contractuels. Les faits doivent être confirmés.
Néanmoins, chacun a pu constater que ces articles recèlent des informations parfaitement erronées qui doivent conduire à considérer avec circonspection les accusations qu’ils contiennent :
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- Il est fait mention d’astreinte médicale aux urgences : il n’existe aucune astreinte de ce type ;
- Le montant du préjudice est calculé à partir d’une projection sur 10 ans qui n’a aucune justification.
Concernant le signalement direct auprès du Procureur, ou de l’Agence Régionale de Santé, au titre de l’article 40, les suites appartiennent au Parquet et à l’ARS. La direction n’a pas été mise en copie de la nature du signalement.
Le devoir de réserve s’impose.
La Direction regrette profondément que la presse ait relayé de fausses informations et des interprétation abusives qui discréditent le corps médical et l’encadrement. Si certains faits pourraient s’avérer exacts, seules les investigations complémentaires sur quelques intéressés pourront le confirmer.
La Direction tient à affirmer son soutien aux équipes médicales et soignante de l’ensemble de l’établissement et plus particulièrement des urgences qui sont mises au pilori. »
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