Chaque année, le 1er mai, les Français célèbrent la fête du Travail. Ce jour férié, marqué par des manifestations syndicales, offre également une tradition bien ancrée : offrir du muguet en guise de porte-bonheur.
Depuis le début du XXe siècle, le muguet est associé à cette journée. Et ce qui fait son originalité, c’est qu’il peut être vendu librement, sans autorisation ni déclaration. Le 1er mai, tout le monde peut devenir vendeur de muguet, à condition de respecter quelques règles simples : ne pas s’installer devant un fleuriste, ne pas utiliser d’emballage plastique, ni de pancarte avec les prix.
Dans les rues, on voit donc des vendeurs d’un jour : des enfants, des étudiants, des familles, qui proposent des petits bouquets parfois cueillis la veille. Pour certains, c’est une manière de participer à la tradition. Pour d’autres, un petit complément de revenu bienvenu.
Acheter un brin de muguet, c’est un geste simple, mais chargé de sens. Il rappelle le printemps, la chance et surtout beaucoup de solidarité!
Zoé Souvay
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