Les habitants des Vosges doivent redoubler de vigilance : les chenilles processionnaires sont de retour dans plusieurs secteurs du département. Depuis les années 1990, ces insectes ravageurs sont devenus un véritable fléau, tant pour la santé humaine que pour les animaux domestiques.
Des larves dangereuses et de plus en plus présentes
Les chenilles processionnaires, larves de papillons de nuit appartenant à l’ordre des Lépidoptères, sont de deux types : celles du pin (Thaumetopoea pityocampa) et celles du chêne (Thaumetopoea processionea). Elles doivent leur nom à leur mode de déplacement en file indienne, semblable à une procession.
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La chenille processionnaire du pin, reconnaissable à son corps brun noirâtre orné de taches rougeâtres, mesure jusqu’à 40 mm à l’âge adulte larvaire.
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La chenille processionnaire du chêne atteint 50 mm et présente une couleur jaunâtre avec une ligne dorsale foncée et un aspect gris argenté dû à sa pilosité dense.
Ces deux espèces ont en commun un élément redoutable : leurs poils urticants, libérés dans l’air lorsqu’elles se déplacent ou lorsqu’on perturbe leurs nids.
Un danger pour la santé publique
Leurs poils microscopiques, souvent invisibles à l’œil nu, peuvent provoquer de graves réactions allergiques. Ces soies s’accrochent facilement à la peau ou sont inhalées, causant des troubles plus ou moins sévères
Les périodes les plus à risque s’étendent d’avril à juillet, lorsque les chenilles atteignent leur troisième stade larvaire et que les cocons deviennent hautement urticants.
Précautions à prendre
Pour limiter les risques :
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Évitez les zones boisées infestées, en particulier pour les jeunes enfants et les animaux de compagnie.
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Ne touchez jamais un nid, même vide.
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Équipez-vous de vêtements longs lors de promenades en forêt.
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En cas de symptômes, consultez rapidement un professionnel de santé.
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