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jeudi 19 juin

Rencontre autour de la diplomatie parlementaire et de l’accueil des Ukrainiens dans les Vosges

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Le sénateur des Vosges, Jean Hingray, a récemment accueilli dans les Vosges sa collègue Nadia Sollogoub, sénatrice de la Nièvre et présidente du groupe d’amitié interparlementaire France-Ukraine, à l’occasion d’un déplacement articulé en deux temps d’échange

● Un premier temps à Saint-Dié-des-Vosges, organisé en présence des habitants et des élus locaux, dont Bruno Toussaint, maire de Saint-Dié-des-Vosges, autour d’un apéritif-débat sur le thème : « Quel rôle pour la diplomatie parlementaire dans le conflit Russie-Ukraine ? »

Ces échanges ont permis d’aborder de manière concrète et sensible l’actualité internationale, le rôle des parlementaires dans les relations diplomatiques. Un dépôt de gerbe a été organisé en hommage aux victimes de la guerre à Saint-Dié-des-Vosges.

● Un second rendez-vous à Gérardmer aux côtés du maire Stessy Speissmann Mozas, de son équipe municipale et de réfugiés Ukrainiens. Gérardmer est la première commune vosgienne à s’être jumelée avec une ville ukrainienne, Novosselytsia, dès la première semaine du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Les deux sénateurs ont rencontré plusieurs réfugiés ukrainiens installés à Gérardmer, venus témoigner de leur quotidien et des défis qu’ils rencontrent.

La sénatrice Nadia Sollogoub, marquée personnellement par ce conflit en raison de ses origines – une grand-mère russe et un grand-père ukrainien – a partagé son engagement de longue date en faveur de l’Ukraine. Elle préside également l’association Fraternité Nièvre Ukraine, qui œuvre pour l’envoi d’aide humanitaire et le suivi des déplacés accueillis sur le territoire français.

Sur le plan législatif, la sénatrice Sollogoub a récemment déposé une proposition de loi visant à améliorer le régime de protection temporaire mis en place à l’échelle européenne en mars 2022, au lendemain de l’invasion russe.

Si ce statut permet aux réfugiés de résider, de travailler et de bénéficier de certaines aides dans l’UE, il montre aujourd’hui ses limites. Le Sénat a donc proposé d’ouvrir aux bénéficiaires de ce régime l’accès à de nouvelles aides sociales, comme l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou l’Allocation aux adultes handicapés (AAH), qui concernent plusieurs centaines de personnes en France. En revanche, l’intégration au RSA a été écartée pour des raisons budgétaires.

Cette visite dans les Vosges illustre le rôle essentiel de la diplomatie parlementaire et des élus locaux dans le soutien aux valeurs démocratiques et à la solidarité européenne.

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