Une nouvelle visite de terrain concernant le projet de voie de liaison douce Bruyères-Gérardmer a eu lieu ce samedi matin sur le secteur de Laval-sur-Vologne et Champ-le-Duc. Cette fois, c’est à l’initiative de la CCB2V (communauté de communes Bruyères Vallons des Vosges) et de sa présidente Virginie Gremillet que plusieurs élus du territoire concerné ainsi que le conseiller régional David Valence se sont retrouvés au niveau du parc pédagogique de Laval-sur-Vologne pour effectuer un parcours aller-retour de 4 kilomètres dans une zone qui sera sans doute charnière.
Rappelons brièvement que la CCB2V et la Communauté de communes de Gérardmer Hautes-Vosges (CCGHV) ont réaffirmé leur engagement pour la construction de cette liaison douce à la suite des rendus encourageants de l’étude de faisabilité portée par le PETR du Pays de la Déodatie. Cette dernière a permis d’apporter les premiers éléments techniques, financiers et de présenter un calendrier prévisionnel de réalisation.
Un cheminement de 25 km a été conçu pour mailler le territoire et offrir un support de mobilité douce tant aux habitants des zones concernées/traversées et à leurs enfants qu’aux vacanciers. La commune de Gérardmer pourra ainsi être rejointe en 1 h 30 en moyenne à vélo en toute sécurité depuis Bruyères. À l’inverse, il sera possible, depuis Gérardmer, de relier Bruyères puis Épinal (et pourquoi pas vers Rambervillers). Car l’idée est fort logiquement que Bruyères ne soit pas un terminus ou une simple zone de passage, mais plutôt un carrefour où poser ses bagages avec la possibilité de s’orienter vers différents secteurs. La CCB2V lance son schéma de mobilité active avec de belles ambitions, comme le précise Thomas Becquembois, chargé de cette mission qu’il entend bien mener à bien, lui qui a toujours baigné dans la « culture vélo ». Il travaille en étroite liaison avec son homologue de la CCGHV, Maxime Berque, chef de projets aménagements cyclables et développement local, lui aussi présent lors de cette visite de terrain.
La liaison douce Gérardmer-Bruyères est donc « sur de bons rails », pour reprendre un jeu de mots souvent utilisé ces derniers temps… David Valence a rappelé que le projet s’inscrivait dans le schéma régional cyclable et qu’il pourrait à ce titre solliciter les crédits dédiés au plan vélo. Projet qui continuera à cheminer en 2026 malgré la période électorale. Quelques chiffres ont été à nouveau évoqués : La liaison douce Bruyères-Gérardmer, c’est un parcours de 25 km dont 16,5 sur l’ancienne voie ferrée, un budget prévisionnel de 6,5 millions d’euros. Un projet qui devrait être opérationnel en 2029. Concernant la portion Bruyères – Laveline-devant-Bruyères, des sections sont à aménager, d’autres à réaliser sur la voie communale ou des sentiers existants. « Quelques acquisitions foncières seront nécessaires sur la CCB2V, mais ça ne sera pas bloquant », ajoute Virginie Gremillet. Élus et techniciens sont donc confiants quant à la bonne marche du projet désormais.
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