Ils sont une vingtaine, rassemblés dans le calme et la détermination au parc du Cours à Épinal, pour commémorer un drame qui résonne encore dans les consciences : le bombardement atomique d’Hiroshima, survenu le 6 août 1945. À l’initiative du collectif Vosges Alternatives au nucléaire, ce rassemblement s’inscrit dans un mouvement mondial de mobilisation pour la paix et contre l’arme nucléaire.
Sous la bannière de l’abolition complète des armes nucléaires, les participants se sont réunis dès 10 heures près du kiosque à musique du parc, où ils resteront présents chaque jour jusqu’au samedi 9 août à 11 heures, date anniversaire du bombardement de Nagasaki. Ce dernier avait suivi celui d’Hiroshima, causant à eux deux la mort de plus de 200 000 personnes et marquant la fin des combats de la Seconde Guerre mondiale.
Comme en 2024, l’action à Épinal s’accompagne d’un jeûne volontaire de trois jours et demi, durant lequel plusieurs militants ne consommeront que de l’eau. Un geste fort et symbolique, qui vise à interpeller les passants sur l’urgence d’un désarmement nucléaire mondial.
Les militants profitent également de leur présence quotidienne pour faire signer une pétition réclamant la ratification par la France du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), adopté par l’ONU en 2017. Un texte que la France, puissance nucléaire, refuse toujours de signer, au nom de sa doctrine de dissuasion.
Cette action, modeste par sa taille mais forte par sa portée, s’inscrit dans un vaste élan de solidarité et de mémoire. Elle rappelle que, 80 ans après les faits, les leçons d’Hiroshima et de Nagasaki restent plus que jamais d’actualité.
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