Le samedi 16 août, une partie importante des pharmacies françaises baissera le rideau. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a appelé les professionnels à fermer leurs établissements pour protester contre la réduction des remises commerciales sur les médicaments génériques, décidée par le gouvernement, et plus largement pour exprimer le malaise d’une profession sous pression.
Mercredi 6 août, un arrêté ministériel a été publié, réduisant le montant des remises accordées par les laboratoires pharmaceutiques aux officines sur les génériques. Cette mesure, présentée par les autorités comme un levier de maîtrise des dépenses de santé, est vécue par les pharmaciens comme un nouveau coup porté à la viabilité économique des officines.
« Nous sommes à bout de souffle », alertent les représentants de l’USPO, dénonçant à la fois l’érosion des marges, l’augmentation de la charge administrative et le manque de reconnaissance du rôle de proximité joué par les pharmaciens.
Dans les Vosges, comme dans de nombreux autres départements, la mobilisation s’annonce particulièrement suivie. Les habitants devront donc anticiper leurs besoins en médicaments, même si un service de garde minimal sera assuré pour les urgences.
Pour l’USPO, cette journée d’action vise à envoyer un signal fort au gouvernement : sans soutien et sans mesures permettant de garantir la pérennité économique du réseau officinal, la santé de proximité pourrait être mise en danger.
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