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mardi 21 octobre

La Ligue de l’enseignement tire la sonnette d’alarme : l’avenir du Service Civique en péril dès 2026

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Face à un budget menacé et à des missions gelées, la Ligue de l’enseignement alerte les parlementaires sur la fragilité du Service Civique. L’organisation, aux côtés de la Plateforme inter-associative pour le Service Civique, réclame un financement pérenne de 580 millions d’euros pour 2026 afin de préserver un dispositif essentiel à l’engagement des jeunes.

Un pilier de l’engagement citoyen menacé

Chaque année, 150 000 jeunes s’investissent dans des missions d’intérêt général à travers le Service Civique. Depuis 2010, la Ligue de l’enseignement des Vosges a accompagné 675 jeunes volontaires en lien avec l’Agence nationale du Service Civique (ANSC) et assuré la formation civique et citoyenne de près de 1 800 participants.
Mais l’avenir de ce dispositif, créé pour favoriser l’engagement et l’insertion sociale, semble aujourd’hui incertain.

Des perspectives budgétaires inquiétantes

Pour 2026, deux menaces pèsent lourdement sur le Service Civique. La première concerne un nouveau gel des missions, conséquence d’une jurisprudence de février 2025. La seconde touche directement les finances : une baisse du budget alloué, qui entraînerait mécaniquement moins de places pour les volontaires ou une réduction de la durée moyenne des missions.

Une fragilisation de la jeunesse et du tissu associatif

Cette contraction budgétaire aurait des répercussions importantes. Dans un contexte où la santé mentale des jeunes est érigée en priorité nationale, réduire l’accès au Service Civique reviendrait à affaiblir un levier d’émancipation et d’engagement.
La Ligue de l’enseignement souligne également que 80 % des structures d’accueil sont des associations, déjà fragilisées par le contexte économique. Un affaiblissement du dispositif compromettrait ainsi quinze années d’efforts conjoints entre acteurs publics et associatifs pour développer une citoyenneté active et solidaire.

Quatre leviers pour préserver le Service Civique

Pour éviter une remise en cause de cette politique publique, la Ligue de l’enseignement et la Plateforme inter-associative formulent quatre propositions concrètes :

  1. Suspendre toute suppression de missions d’ici la fin de l’année 2025.

  2. Maintenir un budget d’au moins 580 millions d’euros en 2026, afin de garantir l’accueil de 150 000 volontaires pour une durée moyenne de huit mois.

  3. Permettre l’accueil des volontaires dès le 1er janvier, même en cas de budget provisoire.

  4. Offrir une visibilité et une stabilité financière aux structures d’accueil.

Quinze ans d’engagement collectif menacés

Depuis sa création, le Service Civique a permis à plus de 500 000 jeunes de s’engager au service de la collectivité. La Plateforme inter-associative, animée par Le Mouvement associatif, fédère aujourd’hui une trentaine de membres actifs et une vingtaine d’organisations partenaires, toutes mobilisées pour défendre ce dispositif emblématique d’un engagement citoyen accessible à tous.

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