Depuis lundi, la cour d’assises des Vosges, à Épinal, examine une affaire d’une extrême violence qui secoue la commune de Liffol-le-Grand. Trois femmes et un homme y comparaissent pour des faits remontant au printemps 2022 : viol, séquestration, coups et sévices d’une cruauté inouïe infligés à une femme de 37 ans.
Ce drame s’inscrit dans un contexte mêlant alcool, stupéfiants et rivalités amoureuses. La victime aurait été piégée par le groupe pour avoir entretenu une relation avec l’ancien compagnon de l’une des accusées. Ce guet-apens, préparé dans un climat de rancune et de jalousie, a conduit à une scène d’une barbarie rare.
Selon l’acte d’accusation, la jeune femme aurait été rouée de coups, frappée au visage et au corps, menacée avec un couteau et humiliée à plusieurs reprises. Ses agresseurs l’auraient contrainte à subir des gestes d’une brutalité inhumaine : ses cheveux ont été coupés, certaines parties de son corps brûlées, et elle a été soumise à des traitements dégradants dont la cour devra mesurer toute l’ampleur.
Le 1er juin 2022, dans une maison de Liffol-le-Grand, la victime a cru mourir sous les coups. L’enchaînement des violences a été si féroce qu’elle en a perdu tout contrôle de son corps. Ses agresseurs, loin d’arrêter, auraient poursuivi leurs actes en l’humiliant davantage.
Pendant toute la semaine, les jurés vosgiens devront démêler les responsabilités de chacun et comprendre comment une rivalité sentimentale a pu basculer en un calvaire d’une telle sauvagerie. Ce procès, prévu sur plusieurs jours, met en lumière les dérives d’un groupe marginalisé, enfermé dans un cercle de haine, de misère et de vengeance.
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