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mardi 26 novembre

Orage de grêle : d’importants dégâts pour les maraîchers

Le Préfet est allé à la rencontre de producteurs

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L’orage de grêle du mardi 29 juin a surpris par sa violence, provoquant des dégâts importants dans les cultures et le maraîchage, depuis la Haute Saône, en passant par Plombières et le Val d’Ajol, jusqu’à Saint-Nabord, et également sur le secteur de Bruyères. Yves Séguy, préfet des Vosges, est allé à la rencontre d’acteurs du monde agricole suite à cet épisode météorologique.

Le préfet est venu s’entretenir avec Vincent Mangin, horticulteur et maraîcher à Saint Nabord, sur les dégâts qu’il a subis sur une parcelle en maraîchage à Pusieux. Depuis 2004, le producteur propose un large choix de fruits et légumes de saison. Il fonctionne en circuit court, par la vente directe à la ferme et sur les marchés du secteur. En 17 ans, « c’est la première fois qu’on a un orage d’une telle violence », affirme le maraîcher, qui évalue l’impact des précipitations à quelque 15 000 euros de perte. « Ce qui me sauve, c’est que j’ai des parcelles un peu de droite, de gauche », explique t’il. « Ça a vraiment été localisé sur la parcelle là. (…) Tout ce qui es au niveau de la ferme (…) il n’y a pas eu de dégâts sur les cultures en soi ».

Vincent Mangin se rend tous les jours sur les lieux pour constater l’évolution. Les haricots et les pommes de terre sont fortement endommagés. Les poireaux devraient pouvoir repartir. C’est le temps des prochain jours et du reste de l’été qui déterminera tout cela. « Avec la météo par dessus la grêle, on va avoir de la casse énorme ». L’horticulteur et maraîcher avait prévu de l’investissement, de l’achat de matériel. « J’ai tout bloqué », affirme t’il. « Je vais freiner vraiment les investissements ». L’embauche de saisonniers, surtout pour la récolte de haricots, est compromise également. Les parcelles n’étaient pas assurées, du fait d’un coût trop important par rapport au chiffre d’affaire « On veut bien payer une assurance, mais que ce soit supportable pour notre trésorerie ». Et surtout que ça paye en cas de dégâts.

Le Préfet des Vosges a apporté quelques explication sur les moyens mis en place pour faire face à ses destructions dans les récoltes. Dans le cas présent, le système de calamité agricole ne peut pas être activé, du fait de l’absence d’assurance, mais d’autres solutions devraient être trouvées pour chercher des solutions d’aide, notamment par des exonérations ou des reports de charges. Yves Séguy s’est également rendu sur une parcelle du GAEC du pré peureux, entre Fallières et Bellefontaine, où des plans de maïs ont été hachés par la grêle. Le Préfet est aussi passé par la Pépinière de la Demoiselle. L’orage du mardi 29 juin, dont la trace passe par le Val d’Ajol, Plombières, Saint-Nabord, pour rejoindre Bruyères, Saint-Dié, aura surpris par sa violence et provoqué de nombreux dégâts en quelques minutes.

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