Le salon de l’auto est de retour au centre des Congrès d’Epinal du 30 octobre au 1er novembre pour sa 38ème édition, après une pause l’année dernière. Outre les véhicules neufs, les vans aménageables, un nouveau stand de quads, un « village » de l’occasion est installé en extérieur sur le parking. Le public va découvrir pendant trois jours 200 modèles neufs et 250 d’occasion. Les premiers visiteurs étaient déjà au rendez-vous ce samedi matin.
Les amateurs de véhicules sont invités durant ce long week-end de la Toussaint à découvrir les produits phares de 20 marques présentes dans la grande halle du centre des Congrès. Organisée par Vosges évènement, la manifestation propose plusieurs animations pour les visiteurs. Un rendez-vous qui donne l’occasion de rencontrer de nombreux concessionnaires dans un même lieu, de prendre des contacts et d’acheter immédiatement un véhicule.
L’électrique et l’hybride en demi-teinte
A l’heure où les prix des carburants s’enflamment à la pompe, on pourrait imaginer que le marché de l’électrique et de l’hybride serait une alternative pour les automobilistes. Pas vraiment selon la majorité des concessionnaires. Si certains atteignent 25% des ventes sur le marché du neuf, la moyenne est autour de 20% avec une nette préférence pour l’électrique. Un conseiller commercial chez Peugeot concède que « le marché de l’électrique reste en marge des ventes. L’achat dépend bien sûr de l’utilisation au quotidien du véhicule. On note un peu plus d’engouement en raison d’une meilleure autonomie sur les nouveaux modèles. Ce sont surtout les plus jeunes qui passent le pas en raison des nombreuses de connectivité avec un portable. Pour les autres, ce sont surtout des acquéreurs en quête d’une deuxième voiture plus économe pour des trajets urbains. On estime les 100 Km à 2€50 pour une électrique contre 10€ pour une thermique ». Son homologue de la marque KIA a une vision un peu plus optimiste. « Nos clients disent oui à l’électrique à 25%, surtout dans les modèles familiaux. Tout dépend des besoins au quotidien. L’hybride connait moins de succès surtout chez ceux qui font beaucoup de petits trajets. Pour les longues destinations, l’avion reste un moyen de transport moins cher que la voiture ».
Le marché de l’occasion au plus haut
Alors que tous les concessionnaires s’accordent sur le fait que les constructeurs vont imposer de plus en plus de vente de véhicules électriques dans les prochaines années pour répondre à la directive qui interdira la vente de moteurs thermique et hybrides en 2035, le marché de l’occasion ne s’est jamais aussi bien porté. En effet la pénurie de composants redistribue la donne. De nombreux concessionnaires ont des problèmes pour livrer leurs clients qui doivent parfois attendre un an pour un véhicule neuf avec de nombreuses options. C’est surtout le cas pour ceux qui ont peu de stock. Mais c’est un cercle vicieux. S’il y a moins de ventes, il y a moins d’occasions et le marché des composants ne devrait pas s’améliorer avant 2023.
Le concept Van a la côte
La pandémie a changé les comportements et les mentalités. Depuis le déconfinement en mai 2020, l’entreprise Ludospace a quasiment triplé ses ventes. Avant la crise sanitaire, la croissance était d’environ 12%. La clientèle est de plus en plus jeune, dont 30% qui a choisi ce véhicule pour quitter les grandes villes ou même la France et s’adonner au télétravail. Le prix moyen d’un van modulable aménagé avoisine les 75 000€. Michel et Monique sont venus de Lunéville. « C’était prévu qu’on vienne. Ma femme surtout est passionnée par les vans aménagés. Pour nous, ce sera une utilisation loisirs et vacances sans contraintes contrairement au camping-car. Le van est plus dynamique et propose beaucoup de modularité pour un confort sans commune mesure ».
Le salon est ouvert de 10H à 19H. Plus de 12 000 visiteurs sont attendus jusqu’au 1er novembre. Pass sanitaire obligatoire.
0 commentaire