Lors du dernier conseil municipal, la Ville a indiqué avoir vendu le mythique bâtiment d’Orange situé au 2 et 4 rue de la Voivre. Un bâtiment de presque 4 000 m2 qui n’est plus loué depuis 2021 pour une valeur locative de 300 000 euros annuels. N’ayant pas trouvé un acquéreur pour la totalité des locaux, la municipalité a engagé des négociations auprès d’A2RI et du SICOVAD voisin.
Le maire Patrick Nardin a présenté, lors du conseil municipal du 29 septembre dernier, l’avenir des anciens locaux de la société Orange à la Voivre. Le bâtiment, acheté 2,2 millions d’euros par préemption en 2007 fondée sur son rapport locatif, est vide depuis plus d’un an et demi. La Ville, depuis plusieurs mois, a cherché un nouvel acquéreur. Sans succès.
Le SICOVAD et A2RI repreneurs
Le SICOVAD, juste à proximité, a rapidement engagé une réflexion pour l’extension de ses locaux. De son côté, le groupe A2RI (société coopérative d’intérêt collectif regroupant les entreprises d’insertion AMI, Le Renouveau et Reval Prest) s’est rapidement positionné. Une cession d’un montant de 1 937 496 d’euros. Soit 1 749 000 euros au profit d’A2RI et 188 496 euros pour le SICOVAD.
Le maire a précisé que « cette cession s’est faite à un montant moindre que le prix d’acquisition car le prix a été établi sur deux logiques différentes. En 2000è, le prix était établi dans le cadre d’une négociation et sur un rapport locatif et non sur une cession sèche. La vente, basée sur l’estimation des Domaines, a été effectuée finalement avec un montant supérieur de 9,5% ».
Bientôt une ressourcerie
La Ville se félicite de l’objet social du projet d’acquisition par A2RI. Le nouvel aménagement des lieux vise à permettre l’installation des ateliers AMI afin d’assurer le développement d’un espace dédié à la gestion des déchets, à la promotion du réemploi et du recyclage ainsi qu’au renforcement de leurs politiques d’insertion professionnelles respectives. Et d’ajouter « Le projet s’inscrit dans une perspective d’Economie Sociale Solidaire où les déchets sont récupérés en vue d’être transformés puis revendus ».
Une vente dont les bénéfices seront positionnés en provision
Même si le contexte actuel est loin d’être facile pour les collectivités locales qui font face à la hausse des énergies et de leurs dépenses de fonctionnement, le maire a expliqué « qu’il n’est pas envisageable que cette somme ait pour seule vocation d’amortir les charges…Il semble plus pertinent d’anticiper des contextes qui pourraient s’avérer plus difficile encore ».
Benoît Jourdain, qui a précisé que « le prix de vente du bâtiment n’était pas assez élevé dans un marché du local commercial qui existe » et ses colistiers ont préféré s’abstenir
0 commentaire