Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub

dimanche 24 novembre

Le ras-le-bol des médecins généralistes

La grogne grandit dans les rangs des praticiens

0 commentaire

0

Écouter cet article

maison-medicale-michelet-epinal

Les 1er et 2 décembre seront des journées de grève nationale pour les médecins généralistes. Dans les Vosges, le mouvement sera suivi par bon nombre de praticiens. Si la maison médicale des Images ne prendra pas part à la contestation, il n’en sera pas de même à la maison médicale Michelet où seulement un médecin assurera ses consultations ce jeudi.

Parmi les médecins grévistes du centre médical Michelet, le Docteur Cécilia Georges se sent particulièrement en phase avec les revendications de « Médecins pour demain », ce tout jeune mouvement né en septembre 2022 sur Facebook et à l’origine de la contestation.

En effet, selon le médecin fraichement installé au sein de la maison médicale, la profession souffre d’un manque de confiance des politiques.

« Nous sommes sans cesse jugés, contrôlés et on doit se justifier en permanence » confie-t-elle. « Nous voudrions revenir à la liberté d’exercer comme on l’entend sans perdre de vue que notre objectif est de prendre soin de nos patients. On nous prête des intentions négatives alors qu’il n’en est rien » poursuit-elle. Elle craint que ce manque de confiance n’entame la motivation des nouveaux et futurs médecins et plaide pour un allégement de la charge administrative qui pèse sur leurs épaules.

« Il est dommage que l’opinion ne retienne que notre demande concernant l’augmentation du prix des consultations (les médecins demandent une revalorisation du prix de la consultation à 50€ NDLR) alors qu’il s’agit en fait de repenser la façon d’exercer notre métier en supprimant les rémunérations liées à des objectifs qui, d’une part n’ont pas de rapport avec la pratique d’une bonne médecine, et d’autre part ne sont pas applicables à toutes les patientèles. Nous voudrions libérer du temps médical et que notre travail soit reconnu pour sa vraie valeur. Notre volonté est d’offrir un meilleur service à la population et cela ne sera pas possible si tous les médecins font un burnout au bout de 5 ans d’exercice !» argumente Cécilia Georges.

Le médecin sera aux côtés de ses confrères lors de la manifestation prévue jeudi à 14 devant l’ARS de Nancy. Le mouvement de grève se poursuivra vendredi 2 décembre dans toutes les Vosges et dans la France entière.

greve

médecins généralistes

0 commentaire

Laisser un commentaire