Le mois dernier, le Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification, a ouvert une nouvelle antenne au 10 place du Général de Gaulle, à Epinal. Placée stratégiquement en face de la gare, elle cherche une plus grande visibilité dans un territoire où demandeurs d’emploi et entreprises ont parfois du mal à se trouver.
« C’est notre première antenne avec une vitrine ! » se réjouit Frédéric Mendel, directeur général du Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ) en Lorraine. Ce mardi 17 janvier, l’association a invité ses salariés et d’autres acteurs de l’emploi vosgien pour l’Épiphanie. Le partage d’une part de galette est aussi l’occasion de fêter l’ouverture des nouveau locaux de l’association. Cette antenne réunit les quatre branches de l’association (industrie, BTP, entretien et interprofessionnelle), auparavant réparties dans toute la Lorraine.
Créé dans les années 1980, implanté en Lorraine depuis dix ans, le GEIQ met en relation des entreprises qui rencontrent des difficultés à recruter et des personnes éloignées de l’emploi. « Ce sont des gens peu ou pas diplômés, des personnes en situation de handicap, des réfugiés« , détaille Sandrine Poncet, directrice de la branche industrie en Lorraine.
Les candidats à une embauche sont formés dans les entreprises adhérentes, dans un parcours « sur mesure pour les candidats et clé en main pour les entreprises« , selon Frédéric Mendel. Cette formation, certifiée par un label de la Fédération Française des GEIQ, débouche sur un CDI « dans 80% des cas » estime le directeur général.
L’association veut maintenant gagner en visibilité dans le secteur. Elle compte participer à des évènements tels que des forums en collaboration avec Pôle Emploi, entre autres. Ouvrir un bureau en face de la gare, lieu très passant, est aussi une stratégie pour attirer le plus de monde possible, « surtout des jeunes« , glisse Sandra Poncet.
Ouvrir un bureau à Épinal, est une évidence pour elle : « c’est important de faire venir des candidats du territoire, où tous les secteurs sont en pénurie« . En 2022, 72 personnes ont signé des contrats d’embauche avec l’aide du GEIQ.
Eva Pontecaille
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