Girolles et quelques pieds de mouton
Pas besoin d’aller bien loin ni de s’enfoncer profondément dans les bois pour dénicher ces champignons très recherchés. Boostées par la météo, les girolles se multiplient en ce moment dans les forêts proches d’Épinal.
Difficile de se tromper ! La girolle se reconnaît facilement à sa couleur jaune uniforme, au creux de son chapeau, à sa chair épaisse, à sa bonne odeur d’abricot quand on la coupe, et au fait qu’elle a des plis plus ou moins irréguliers qui se rejoignent et descendent sur le pied. La seule confusion dangereuse possible serait avec le clitocybe de l’olivier qui lui ressemble finalement assez peu. Et puis, jusqu’à présent, les oliviers ne sont pas légion dans les forêts vosgiennes !
Difficile de n’en trouver qu’une ! Comme elle pousse en groupe et pratiquement toujours au même endroit, on en trouve souvent beaucoup sur une petite zone, de quoi remplir rapidement son panier. De plus, elle est rarement attaquée par les moisissures ou les vers.
Difficile de trouver meilleur goût ! Sa chair ferme et son goût raffiné en font l’ingrédient phare de bons petits plats et certains chefs cuisiniers réputés n’hésitent pas à la mettre à leur carte quand c’est la saison.
Alors, dans une salade ou une quiche, en omelette, en accompagnement de pâtes, de viandes blanches ou de poissons, la girolle ne peut que vous séduire !
Tagliatelles aux girolles
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