Alors que le nombre d’infections au variant Omicron bat des records quotidiennement en France, certains cherchent à se faire contaminer par tous les moyens. Le plus inquiétant, c’est que se sont des collégiens et des lycéens qui ont pour objectif de ne pas aller en cours. Un jeu dangereux où le hasard peut parfois prendre des formes graves.
Philippine est scolarisée en classe de troisième dans un collège de l’agglomération spinalienne. « Si on veut attraper le virus, c’est pour rater des cours et rester une semaine à la maison. Avant, c’était mieux, il suffisait d’être cas contact pour rentrer. Après, on se prévient entre nous avant que les parents appellent le collège. Ceux qui l’ont eu disent qu’on a juste mal à la tête ». Des propos que confirme Louis, élève de lycée, même s’il explique « cela ne concerne qu’une minorité ».
Des contacts volontaires
Si les professionnels de santé répètent l’importance des gestes barrière, les adolescents ont aussi entendu qu’Omicron était contagieux mais moins dangereux que le variant Delta. Alors, tout y passe pour l’attraper. Ils s’embrassent sans masque, se font des câlins, se passent les cigarettes ou partagent la même boisson. Après, ils se préviennent par portable espérant « la bonne nouvelle » que tant d’autres redoutent. Des gestes « amicaux » pratiqués surtout à la sortie des cours. Le protocole sanitaire actuel ne permet d’enlever le masque qu’au moment du repas.
Ce qui est vrai dans les collèges est aussi valable dans les rassemblements de type concert où les jauges vont être suspendues le 16 février prochain.
Même si l’infection semble moins sérieuse, cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas grave dans certains cas. Depuis la rentrée scolaire de janvier, le nombre d’hospitalisations d’enfants atteint des records surtout chez les plus jeunes.
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