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samedi 23 novembre

Mercosur : Daniel Gremillet, Sénateur des Vosges dit « oui aux clauses miroirs, non aux miroirs aux alouettes »

2 commentaires

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  • « L’heure est grave. Face à la menace de distorsions de concurrence qu’un accord entre l’Union Européenne avec les pays de l’Amérique du Sud induirait, mes responsabilités m’engagent à alerter sur les dangers d’une ratification du Mercosur contre l’avis de la Cela constituerait une brèche dans la confiance des Français en l’Europe.
  • Ce projet suscite, depuis plusieurs années, de fortes inquiétudes chez les agriculteurs qui dénoncent la menace que pourrait peser l’arrivée massive de denrées alimentaires sud-américaines sur l’agriculture et sur les industries agroalimentaires françaises et européennes dans un contexte où le leadership de la France est parfois battu en brèche auprès de ses partenaires européens.

 

  • Comment pourrions-nous accepter que ce traité porte atteinte sans ambages et fragilise certaines filières agricoles, essentielles à notre souveraineté alimentaire et aux équilibres de nos territoires ruraux ?
  • Comment pourrions-nous accepter de faire des concessions ? Comment pourrions-nous accepter la mise en place d’un fonds de compensation à destination des agriculteurs affectés par les accords du Mercosur ? Ce qui revient à accepter de l’argent aux seules fins de détruire l’outil de travail des agriculteurs et des entreprises agroalimentaires de notre pays.

 

  • Nous attendons la mise en place de clauses miroirs imposant aux pays concernés, Brésil et Argentine en tête, les mêmes conditions de production ainsi que les mêmes exigences sanitaires que celles exigées en France et en Europe. Et, in fine, que les conditions d’accès au marché européen soient identiques à ce qui est imposé à nos paysans et à nos entreprises agroalimentaires L’acceptabilité d’un tel accord passe par là.

 

  • Nous attendons le respect du travail de nos agriculteurs, de la valeur ajoutée de nos industries agroalimentaires.

 

  • Nous attendons que l’Union Européenne se prononce pour la défense de son autonomie stratégique.
  • Nous attendons que l’expression démocratique de chacune de nos chambres parlementaires soit entendue ».

 

2 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 2441

    Il est temps

    Comme toujours c’est quand la mouette à pieds qu’ils veulent faire virer le bateau.
    Prévoyance politique ordinaire qui s’étonne toujours fort naïvement des conséquences de ses non-actes.

    • Avatar du commentaire numéro 2462

      Crouvezier

      Doit on penser que M. Gremillet exprime l’avis des agriculteurs qu’il dit vouloir défendre ?
      Ce n’est pas un non au Mercosur mais un oui mais qu’il prononce…
      Un oui sous la condition que les pays concernés acceptent de respecter les réglementations européennes
      Comme croire en la volonté des dirigeants de ces pays et surtout à leur pouvoir de décision face à celui des puissances financières ?
      Outre le fait que cette exigence pourrait s’apparenter à de l’ingérence, comment croire possible à un changement radical de pratiques instituées ?
      Comment ces pays pourraient financer les transformations structurelles et administratives qui seraient nécessaires pour révolutionner de ces pratiques qui, justement, leur permettent de s’ouvrir, à leur avantage, au marché de la concurrence ?
      À leur avantage, même avec un oui mais qui interroge !

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