Vendredi dernier, la commission régionale du patrimoine et de l’architecture, présidée depuis 2021 par David Valence, ancien député des Vosges, s’est réunie en visioconférence pour examiner divers dossiers de protection du patrimoine. Cette commission, qui regroupe élus, représentants du ministère de la Culture, associations et experts, est divisée en trois sections et a pour rôle d’évaluer la valeur patrimoniale de bâtiments, mais aussi d’œuvres et d’objets.
Des objets vosgiens au cœur des discussions
Plusieurs dossiers concernaient les Vosges. Parmi eux :
- À Eloyes : l’orgue de l’église.
- À Contrexéville : une croix en cristal et améthystes datant du début du XIXᵉ siècle, conservée dans la mairie après avoir été longtemps exposée dans une église, ainsi que deux tableaux présents dans la chapelle orthodoxe.
- À La Vôge-les-Bains : une machine à clous datant des débuts de l’industrialisation, soumis par le propriétaire actuel de la Manufacture Royale.
Ces éléments, d’une grande valeur historique et patrimoniale, ont été examinés par la commission. Les propositions d’inscription seront maintenant transmises au préfet de région, qui prendra les arrêtés définitifs.
Un processus rigoureux et collectif
David Valence a détaillé la procédure d’examen : des agents du ministère de la Culture se déplacent sur site pour une première évaluation avant que le dossier ne soit présenté à la commission. Celle-ci vote ensuite sur l’opportunité de proposer une inscription ou un classement. Une fois l’avis favorable obtenu, le préfet de région statue sur la décision finale.
Le président a souligné que, pour les objets, les conséquences en termes d’urbanisme sont limitées. Toutefois, en cas de restauration, des règles spécifiques doivent être respectées, notamment en faisant appel à des artisans spécialisés, ce qui permet également d’accéder à des subventions.
Un patrimoine vosgien régulièrement à l’honneur
Les Vosges apparaissent régulièrement dans les travaux de la commission. Parmi les récents dossiers, on peut citer le chemin de croix de l’église de Mortagne ou encore des tableaux suspendus dans l’église de Plainfaing. Ces actions permettent de maintenir vivante la mémoire régionale tout en préservant des éléments précieux pour les générations futures.
Les décisions pour les objets examinés vendredi dernier devraient être officialisées sous peu, confirmant une reconnaissance méritée pour leur valeur patrimoniale exceptionnelle.
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