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Le réalisateur Jean Becker était présent ce week-end dans le cadre du festival Clip à Luxeuil et à Remiremont. L’homme, âgé de 91 ans, a présenté plusieurs films lors de séances exceptionnelles ainsi qu’une master-class à Luxeuil. Nous avons eu l’occasion de pouvoir lui poser quelques questions lors de son passage à Remiremont ce samedi 14 décembre : 

• Que pensez-vous des Vosges ? Vous y avez passé deux mois lors du repérage pour le tournage du film Les Grandes Gueules, est-ce bien cela ? 

Je pense que les Vosges, c’est un beau pays. J’ai travaillé sur le scénario avec Giovanni, mais malheureusement je n’ai pas pu faire le film parce que le producteur a fait faillite et ensuite, quand ils ont repris le film, je travaillais sur un autre film.

• Qu’aimez-vous quand vous venez à la rencontre de votre public ? 

En général, on est bien accueilli. C’est toujours bien de savoir les raisons pour lesquelles les gens, quand ils ont vu votre film, trouvent si ce n’est pas bien ou les questions qu’ils posent suffisamment pertinentes pour vous donner envie de continuer à faire ce métier.

• Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de réaliser ce métier ? 

J’avais un père qui était un grand metteur en scène qui s’appelait Jacques Becker et j’ai eu envie de faire comme lui. Je ne sais pas si je suis tel père, tel fils, mais je n’ai pas démérité, je crois.

• Vos enfants ont-ils suivi vos pas ? 

Mes fils : il y en a un qui a été mon producteur pendant un moment, l’autre est peintre. Pour mes petits-fils, il y en a un qui travaille chez Gaumont, un autre qui s’occupe de musique et les autres ne sont pas dans le cinéma.

• Y a-t-il un film dont vous êtes le plus fier ? 

C’est difficile, mais il y a trois films que j’ai voulu montrer ici, qui sont mes préférés : c’est L’été Meurtrier, Les enfants du marais et Deux jours à tuer. Je les aime chacun pour des raisons spécifiques, donc cela m’est difficile de vous en citer un plutôt que l’autre, alors je citerai les trois !

Jean Becker a ensuite rencontré brièvement son public romarimontain avant la diffusion de L’été meurtrier et est ensuite revenu échanger après la projection.