Le Préfet Yves Séguy, accompagné de Cécile Aubrège -Guyot de l’ARS, Dominique Cheveau directeur de l’hôpital Emile Durkheim ont fait le point sur la situation sanitaire dans le département des Vosges. Des chiffres en demi-teinte entre un taux de contamination toujours élevé et un situation hospitalière stable depuis plusieurs semaines.
Les semaines se suivent et heureusement ne se ressemblent pas. La crise sanitaire dans les Vosges connaît une certaine accalmie. Même si le virus reste à un niveau haut de circulation, 3 750 cas pour 100 000 habitants, , il ne progresse plus aussi rapidement que les jours derniers. On peut parler de palier voire il diminue légèrement.
Cependant, malgré ces nouvelles plutôt rassurantes, le préfet rappelle que les gestes barrières, la vaccination et les tests restent les meilleures mesures actuellement pour limiter le taux de contamination. Et par voie de conséquence les hospitalisations.
Attention au rappel vaccinal
Des propos repris par Cécile Aubrège-Guyot qui rappelle que la moitié des français sont contaminés par Omicron. « C’est colossal, c’est du jamais vu. Il est important que chacun se fasse encore tester ou aille voir son médecin au moindre symptôme ou s’il est cas contact ».Les autorités ont rappelés que tous ceux qui ont été vaccinés avant le 15 octobre doivent recevoir leur dose de rappel au plus tard le 8 février pour conserver leur pass vaccinal. Les mesures sanitaires sont allégées au niveau national, mais la vaccination reste une priorité. Les derniers chiffres montrent que de plus de personnes qui ont des difficultés à accéder aux centres de vaccination se tournent vers la médecine de ville.
Une pression hospitalière à taux constant
La pression hospitalière dans les Vosges est à chiffre constant depuis plusieurs semaines avec un plateau à 12 malades en soins critiques en moyenne sur 37 lits dédiés. 70% en moyenne des malades ne sont pas vaccinés. Les courbes en hausse concernent surtout les malades guéris transférés principalement en soin de suite au centre hospitalier de Golbey. Janvier et février sont toujours des périodes de tension à l’hôpital. Epinal résiste mieux que les autres établissements au manque de personnel grâce « à l’implication, à la constance du dévouement malgré la fatigue et la lassitude des soignants » a précisé Dominique Cheveau. D’autant plus que l’établissement a recruté plus de 150 personnes les deux dernières années.
Le message des autorités reste globalement positif. Même si les règles sanitaires s’assouplissent progressivement avec la réouverture des discothèques et la possibilités, le 16 février prochain, de consommer debout, la vigilance reste de vigueur dans les semaines à venir.
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