Le convoi de la liberté s’est donné rendez-vous ce vendredi matin sur l’aire des 9 lieux sur la RN 57 à hauteur d’Epinal. Quelques 70 voitures, camping-car et autres utilitaires ont fait une pause quelques minutes avant de reprendre vers Nacny pour un nouveau rassemblement, avec pour objectif de rejoindre Paris en fin d’après-midi.
Le convoi, en provenance des Vosges principalement a fait halte en milieu de matinée sur l’aire de repos à la sortie d’Epinal en direction de Nancy où ils espèrent retrouver de nombreux participants. Un deuxième convoi parti ce matin de Mulhouse s’est arrêté sur le parking de Décathlon avant de les rejoindre.
Ils ne s’annoncent pas gilets jaunes, même si un petit nombre était sur place, mais bien des antipass et antivax qui se réunissent pour « retrouver leur liberté ». Ils se disent déterminés à rejoindre la capitale mais surtout Bruxelles si les portes de Paris leur sont fermées.
Aurore est venue en famille avec son mari et ses trois enfants en bas âge. Elle s’arrêtera à Nancy pour raisons professionnelles. « Chez nous, personne n’est vacciné. Il faut que le vaccin reste un choix. Ils vont nous enlever le Pass pour les élections et nous le remettre après. J’en suis sûre. J’ai toujours suivi le pas. C’est la première fois que je me rebelle. Mais je ne veux pas qu’un jour mes enfants me reprochent de n’avoir rien fait ».
Andréas Pfeiffer, professeur d’allemand au lycée Claude Gellée ira jusqu’à Bruxelles. « Pour nous Bruxelles, c’est symbolique. L’institution européenne nous a conduit dans un mur sanitaire. Maintenant même le ministre de la santé, Olivier Véran, dit que les injections ont des effets secondaires graves. Nous sommes là pour défendre nos enfants dans une démarche d’ouverture de nos libertés. C’est formidable de voir ici un tel élan de générosité. On est parti pour créer un monde alternatif avec plus d’humanisme, de bienveillance sans discrimination ni violence ».
Les convois ont repris la route peu après 11 heures en direction de Nancy sous bonne escorte.
0 commentaire