Le 4 février 2024, une femme a été violemment agressée à bord d’un train reliant Neufchâteau à Toul par un individu déjà bien connu des services de gendarmerie. Cette agression n’est malheureusement pas un cas isolé : la victime avait déjà été importunée la semaine précédente par des menaces verbales de la part du même agresseur. Ce dernier avait également menacé une autre voyageuse il y a deux ans, ce qui avait donné lieu à plusieurs plaintes, mais les procédures avaient été classées sans suite.
Jean Hingray a alerté le ministre délégué chargé des Transports sur cette situation préoccupante. En effet, ce qui rend cet incident encore plus grave, c’est l’absence de contrôleur à bord du train, pourtant la Région Grand Est est responsable de leur présence. Pire encore, la victime ne pouvait pas alerter les secours, car le train traverse des zones sans couverture réseau, rendant l’utilisation du service d’urgence impossible.
Jean Hingray avait déjà soulevé ces problèmes de sécurité dans une question écrite où il dénonçait l’inefficacité du dispositif de signalement par SMS et le manque de présence de la Sûreté Ferroviaire (SUGE). Malgré une réponse ministérielle qui annonçait un renforcement des efforts de recrutement et une meilleure coopération avec les forces de sécurité, les événements du 4 février montrent que les mesures prises jusqu’à présent n’ont pas suffi à améliorer la situation.
Face à la récurrence de ces incidents, Jean Hingray a insisté pour qu’il prenne des mesures concrètes et immédiates : affectation régulière de contrôleurs à bord, amélioration de la couverture réseau dans les zones blanches, et intensification des contrôles de sécurité. Il est crucial d’assurer la sécurité des voyageurs et d’éviter de nouveaux actes de violence.
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