Dans son dernier rapport, la Cour des comptes a une nouvelle fois étrillé le thermalisme dont le remboursement des cures par la Sécurité sociale avoisine les 250 millions d’euros en 2023, indiquant également que « le service médical rendu n’était pas démontré ».
Cette piste de réflexion est en réalité démagogique car les économies potentielles seraient de l’ordre de 0,15% des dépenses annuelles de la Caisse primaire d’assurance maladie.
De plus, le thermalisme est une alternative démontrée à l’hospitalisation ou la prise de médicaments.
Dans les Vosges et plus encore dans ma circonscription, trois centres thermaux sont au cœur de l’activité économique locale : Vittel, Contrex et Bains les Bains.
A Bains les Bains, le centre thermal est le premier employeur du secteur.
C’est donc toute une économie locale qui s’organise autour du thermalisme. Je l’avais d’ailleurs rappelé en novembre 2024 à l’occasion de l’examen du Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2025.
De manière générale, le thermalisme c’est un secteur qui pèse 500 000 millions d’euros.
La France compte 100 stations thermales dont 70% implantées dans des communes de moins de 5000 habitants.
Bien que ce rapport de la Cour des comptes suscite des inquiétudes localement, les propos tenus par M. Yannick NEUDER, Ministre de la Santé et de l’Accès aux soins à l’occasion de son audition mercredi 11 juin 2025 par le Groupe d’Études Thermalisme, ne tendent pas vers un principe de déremboursement.
Comme lors des précédents débats budgétaires, je serai bien entendu aux côtés des professionnels du thermalisme vosgien et bien présent en hémicycle pour m’opposer aux amendements, d’où qu’ils viennent, qui jettent l’opprobre sur toute une profession et mettent en danger toute une économie localement.
Sébastien HUMBERT
Député des Vosges
Membre du Groupe d’Études Thermalisme
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