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lundi 13 octobre

Vosges : la route tue toujours, les autorités intensifient les contrôles

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photo préfecture des Vosges

Depuis le début de l’année 2025, 16 personnes ont perdu la vie sur les routes vosgiennes, un chiffre identique à celui enregistré l’an dernier à la même période, mais en hausse de 5 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les blessures graves connaissent elles aussi une progression de +12 %, confirmant une accidentologie préoccupante après une année 2024 déjà marquée par 28 décès.

Une opération de contrôle d’envergure à Saint-Dié

Ce mardi 26 août, près de 30 agents de la gendarmerie nationale, de la police nationale et de la police municipale de Saint-Dié-des-Vosges ont été mobilisés sur la RN59 pour une vaste opération de contrôle.
Objectif : détecter et sanctionner les comportements dangereux tels que les vitesses excessives, la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, ainsi que toutes les infractions génératrices de graves accidents (IGGA).

La vitesse reste la première cause de mortalité dans le département : elle intervient dans un accident mortel sur trois.

Un nouvel outil judiciaire : l’homicide routier

Depuis la loi du 9 juillet 2025, la France s’est dotée d’un cadre juridique renforcé avec la création de l’homicide routier. Cette infraction vise les décès causés par une conduite délibérément à risque (alcool, drogues, vitesse excessive, refus d’obtempérer, conduite sans permis…).
Les sanctions encourues sont particulièrement lourdes :

  • Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende,

  • Annulation du permis avec interdiction de le repasser,

  • Confiscation du véhicule,

  • Interdictions de conduire ou de séjour.

Un délit de blessures routières complète ce dispositif pour les cas non mortels, avec des peines pouvant atteindre 7 ans de prison et 100 000 € d’amende.

Prévention et répression au quotidien

En parallèle des contrôles routiers, la Préfecture des Vosges mène des actions de prévention ciblées via le Plan Départemental d’Actions de Sécurité Routière (PDASR), auprès des jeunes, des seniors et des conducteurs à risques.
En 2024, près de 19 000 infractions routières ont été relevées dans le département, et la tendance 2025 reste similaire.

La préfète des Vosges rappelle avec insistance :

  • Respect strict des limitations de vitesse,

  • Tolérance zéro pour l’alcool et les stupéfiants au volant,

  • Interdiction absolue des distracteurs (téléphone, écrans, objets connectés), qui multiplient par 23 le risque d’accident lors de la lecture d’un SMS.

Elle insiste également sur l’importance d’une conduite apaisée et vigilante : respect des distances de sécurité, pauses régulières et prudence accrue envers les usagers vulnérables (piétons, cyclistes, deux-roues).

2 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 9650

    Cosfox

    La route tue, mais on n’entend pas l’aboyeur Mélenchon!

  • Avatar du commentaire numéro 10075

    Trompette88

    La volonté de retirer le maximum de permis et donc de voir de plus en plus de citoyens rouler sans permis n’est pas la solution miracle (avec un pied posé sur un passage protégé, implanté maintenant dans les trottoirs, on fait perdre 6 points à de nombreux conducteurs…). Il faudrait mettre en place un véritable réseau de transports en commun performants, des taxis moins chers pour faire ses courses, se rendre aux rendez-vous medicaux… La conduite n’est plus un plaisir avec des villes à 30 km/heure, stationnement aléatoire, visioverbalisations…. On vent tous notre voiture et on sera moins stressé des que l’on pourra se déplacer facilement à toute heure ; c’est quand ?

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