Porté par la Communauté d’Agglomération d’Epinal (CAE), le Plan de Mobilité a été construit en 2020 – 2021 en concertation avec les différents acteurs et animée sur l’ensemble du territoire. Jeudi soir, lors du conseil municipal, Patrick Nardin a décliné les changements qui vont intervenir dans les mois à venir pour les spinaliens avec une feuille de route engagée pour les dix prochaines années.
Une ville moins routière
Le projet concerne les 78 adhérents à la CAE mais Epinal joue un rôle pilote dans ce nouveau défi. Son objectif est d’offrir un cadre de vie amélioré, apaisé et un espace public réinventé. Pour arriver à ce résultat, il faudra que chacun fasse des efforts, notamment en utilisant moins sa voiture lorsque les trajets courts sont possibles à pied ou en vélo. « Il ne s’agit pas d’écarter la voiture mais de faire en sorte qu’elle prenne sa juste place dans l’espace public, parmi les modes de trans port privilégiés que sont la marche, le vélo et les transports en commun » affirme le maire.
Un cadre de vie apaisé
Pour inciter à la marche ou au vélo, la Ville a choisi de mettre en place un autre cadre de vie qui allie un environnement agréable et végétalisé. L’espace public sera animé par du mobilier urbain pour s’asseoir et échanger, des espaces ludiques pour se divertir et se détendre. La municipalité veut construire une ville « de la rencontre », apaisée en reconquérant l’espace public, en repensant la limitation de vitesse qui va passer à 30 Km/h.
Une nouvelle culture des mobilités
Pour réussir, le plan communal va intégrer une offre de mobilité évolutive pour tous. La CAE va créer un abonnement général et un compte mobilité. L’aide à l’acquisition d’un vélo à assistance électrique est maintenue et élargie. A partir du 20 mai, un nouveau service de transport nocturne va voir le jour. Le covoiturage sera développé.
Pour accompagner ces changements et ces actions, le dispositif de bourse au permis de conduire va être prolongé.
L’opposition demande un report du dossier
L’opposition a jugé la méthode brutale, sans véritable concertation, décidée seule, sans réflexion et dont les travaux ont déjà débuté. » Avec tous les travaux, Epinal est un vrai cauchemar pour ceux qui sont en voiture. Y avait-il une urgence ? « . Et souligner qu’à leur connaissance, les commerçants sont inquiets pour l’avenir.
Le plan communal des mobilités se déroulera sur plusieurs années. Une évaluation de ce plan sera nécessaire pour s’ajuster aux usages et aux besoins de la population.
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