La CGT métallurgie des Vosges avait lancé un appel à la grève et à la mobilisation ce mardi. Un rassemblement était organisé dans la zone industrielle de Golbey pour informer les salariés. Une convention collective nationale a été signée avec le patronat le 7 février 2022 par tous les syndicats sauf la CGT. Pour le syndicat, il s’agit d’un recul sans précédent, où la grande majorité des conquis sont revus à la baisse : temps de travail, classifications, primes…
Durant les mois d’avril et mai, les organisations syndicales représentatives de la métallurgie des Vosges CGT, FO, CFDT et CFE/CGC se sont rendus dans les locaux de l’UIMM à Remiremont avec pour objet la négociation d’un accord autonome, en vue de la signature d’un accord de révision/extinction de la convention collective territoriale. Cela fait suite à la signature le 7 février du nouveau dispositif conventionnel national par trois organisations syndicales. Seule la CGT a refusé de signer ce dispositif allant à l’encontre des salariés de la métallurgie. Ce mardi, la CGT métallurgie des Vosges avait organisé un rassemblement dans la zone industrielle de Golbey. « L’objectif de cette action c’est d’informer les salariés » explique Ahmed Aboulmajd, délégué syndical Tran et secrétaire adjoint USTM. « . Il s’agit d’un recul sans précédent, où la grande majorité des conquis sont revus à la baisse. Il en va du temps de travail, des classifications, jusqu’aux primes…Elle est applicable au 1er janvier 2024 pour tous les métallos. » explique la CGT des Vosges.
Des négociations sont en cours dans tous les départements pour mettre en place des accords. Ces négociations engagées dans les territoires, comme dans certains grands groupes.
C.K.N.
0 commentaire