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dimanche 24 novembre

La Trane – Les salariés débrayent toutes les deux heures en signe de contestation tant qu’aucune discussion ne sera acceptée par la direction

Ils réclament une augmentation de 50 euros brut mensuel pour tous les salariés

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Malgré différentes rencontres avec les délégués syndicaux, la direction de l’usine La Trane refuse toute nouvelle négociation. Les 520 employés des sites de Golbey e Charmes ont décider de débrayer toutes les deux heures à tour de rôle en signe de protestation. Un mouvement de grève déjà programmé pour deux mois et qui peut être reconduit.

Depuis mardi matin, le piquet de grève est installé devant l’entrée des camions de livraison à Golbey. Un jour sur deux les débrayages ont lieu à Charmes. Toutes les deux heures, les grévistes sortent pendant 1/2 heure à tour de rôle. Ce jeudi, sur le site d’Epinal, Stéphane Barbé, délégué syndical (DS) CGT, Jean-Louis Villard et Dimitri Marcoulis délégué syndicaux du syndicat majoritaire FO revendiquent leur détermination pour défendre les intérêts des salariés.

 » Si on est là aujourd’hui, c’est parce qu’il y a un conflit avec la direction qui refuse de prendre en compte l’inflation à ce jour. Lors des négociations annuelles obligatoires en février dernier, l’inflation était de 1,6% et suite à des discussions honnêtes nous avons obtenu une revalorisation des salaires de 3,5%. Mais à cette époque, on avait déjà prévenu que selon l’augmentation des prix, on serait amené à se revoir. En juin l’inflation atteignait 6,1% et nous sommes retournés voir la direction parce que les salariés étaient inquiets pour leur pouvoir d’achat. On nous a refusé toute négociation. Un refus confirmé après les vacances en septembre. On nous a proposé une prime de 500 euros que les salariés ont refusé à 85%. Ce qu’ils veulent c’est du pouvoir d’achat. 96% ont dit oui à une augmentation de 50€ brut/mois ».

Ils ne lâcheront rien et le conflit risque de s’enliser sans négociation. Actuellement, entre 85 et 90% sont en grève sur les deux sites, sauf les intérimaires (150 personnes).  » On attend que la direction vienne discuter et reprenne les négociations. C’est tout ce qu’on demande. La prime, ce n’est pas le choix des salariés ». Et d’ajouter  » La Trane a une évolution qui se chiffre en millions ou en milliards. Les carnets de commande sont pleins et le marché des climatiseurs se porte bien. On demande juste un rattrapage de l’inflation ».

Installés devant le parking, les grévistes ne bloquent pas le trafic des camions à l’itnérieur de l’usine.

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