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dimanche 10 novembre

Epinal : les abeilles profitent des derniers jours ensoleillés pour faire leurs réserves avant l’hiver

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En ce mois d’octobre, les températures commencent à diminuer et la pluie et la grisaille s’invitent dans  les Vosges. Le mois d’octobre signifie aussi la fin de la saison apicole pour les apiculteurs. Les abeilles profitent des derniers jours ensoleillés pour faire leurs réserves avant l’hiver. La hausse des coûts affecte aussi les apiculteurs. L’apiculteur d’Epinal, Julien Vetter subit l’inflation. 

apiculteur-abeilles-epinal (3)L’apiculteur vosgien, Julien Vetter a visité son rucher avant l’hiver. Les abeilles font des réserves pour tenir tout l’hiver et supporter le froid. Elles sont sur le lierre et rentrent de grosse pelotes de pollen jaune. « Une visite de contrôle des réserves a été effectuée. Les réserves sont bonnes sur la plupart des ruches sur Epinal. » explique l’apiculteur spinalien.

Après une saison compliquée avec la sécheresse la pluie des derniers jour, le retour du soleil est bienvenu pour les abeilles. Pour l’apiculteur d’Epinal, le travail n’est pas terminé. Il doit entretenir le rucher, le matériel pour préparer la saison prochaine.

Inflation et hausse des prix du matériel

Lui aussi subit l’inflation et la hausse des prix du matériel apicole.  Le prix du sucre pour nourrir en automne les abeille a lui aussi fortement augmenté. « L’un de nos principaux comptes de dépenses, c’est l’achat de sucre pour nourrir nos apiculteur-abeilles-epinal (2)abeilles pour les préparer à l’hivernage. Bientôt l’apiculture sera réservée au personne qui auront les moyens, c’est très triste d’en arriver là. » explique Julien Vetter qui subit aussi le changement climatique, l’arrivé du frelon asiatique dans les Vosges et le varroa ce petit parasite de l’abeille. La hausse des prix du miel pourrait s’accélérer dans les années à venir. La production connaît de nouvelles attaques : l’incertitude du climat, le frelon asiatique, sans oublier de nouveaux parasites qui arrivent avec le réchauffement climatique. Les traitements actuelles contre le varroa ne sont pas assez efficaces. « Utilisés depuis des décennies le varroa s’est habitué à ce traitement qui est devenu moins efficace. » poursuit l’apiculteur d’Epinal.

« Si rien n’est fait entre le changement climatique,  le frelon asiatique, le varroa… les abeilles risquent de disparaître. Il faut que des mesure soient prises. Chaque année on perd de plus en plus de colonies «  déplore-t-il.

Renseignements sur la page du rucher pour suivre Julien Vetter: https://www.facebook.com/lerucherdupetitvosgien

C.K.N.

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