Un homme d’une cinquantaine d’années a été tué vendredi soir à Plainfaing. Ses deux beaux-fils ont été placés en garde à vue, ainsi que la mère de famille âgée de 54 ans. Ils expliquent avoir commis ce geste suite à une dispute. Ils ont appris que le beau-père avait fait placé leurs chiens à la SPA et l’explication a dégénéré.
L’homme de 55 ans vivait au niveau du lieu-dit Habeaurupt à Plainfaing, dans un des logements requalifiés de l’ancienne école Émile-Colson. Originaire de Colmar, en Alsace, la famille recomposée était arrivée en 2021 avec les 5 enfants de la mère et leurs 7 chiens.
Vendredi 26 janvier à 21h30, les gendarmes reçoivent l’appel d’un des beaux-fils qui avoue avoir tué son beau-père. Sur la route, les gendarmes croisent les deux beaux-fils qui déclarent immédiatement avoir tué leur beau-père. Sur place, les gendarmes découvrent le corps méconnaissable du beau-père.
« Le médecin légiste a procédé à des constatations. Ils découvrent plusieurs dizaines de plaies sur le corps (dos, jambes, têtes, et le visage défiguré au point qu’il en était méconnaissable » explique le procureur de la République, Frédéric Nahon. Les plaies ont été provoquées par un couteau.
Les deux beaux-fils âgés de 30 et 27 ans, reconnaissent les faits. Ils disent avoir utilisé tout ce qu’ils ont trouvé dans le logement: couteau, serpette, statue…
Ils expliquent avoir commis ce geste suite à une dispute. Ils ont appris que le beau-père avait fait placer leurs chiens à la SPA et l’explication a dégénéré.
C’est la mère de famille, âgée de 54 ans, qui a donné les premiers coups à son concubin. Les fils ont ensuite frappé leur beau-père. « La scène est d’une extrême violence. La victime est défigurée » commente le procureur de la République. Les deux beaux-fils ainsi que la mère, ont été placés en garde à vue. « La mère a admis avoir porté plusieurs coups à son concubin et ne pas avoir empêché ses fils de le frapper » poursuit-il.
Tous les 3 sont placés en détention provisoire. Ils sont mis en examen pour homicide, actes de tortures et de barbarie. La mère a, en plus, été mise en examen pour non-dénonciation de crime et non assistance à personne en danger. Une autopsie est prévue dans les prochains jours.
La mère et son fils de 30 ans ont déjà été condamnés pour des violences aggravées.
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