Le cancer colorectal est la deuxième cause de mortalité par cancer en France. Avec plus de 47 000 nouveaux cas chaque année et plus de 17 000 décès, il est le 3 cancer le plus fréquent chez l’homme (après le cancer de la prostate et le cancer du poumon) et le 2 chez la femme (après le cancer du sein).
Dans la région Grand Est, on constate annuellement 3 750 nouveaux cas et 1 549 décès soit 10 diagnostics de cancer colorectal par jour et 4 décès par jour.
Si ces chiffres restent alarmants, il est important de noter que depuis 1980, le taux de mortalité diminue grâce à l’accès de la population au dépistage organisé.
Le dépistage précoce permet de mettre en place des soins plus légers avec des chances de guérison supérieures.
A l’occasion de Mars Bleu, mobilisons-nous autour du dépistage organisé du cancer colorectal !
Qu’est-ce que le cancer colorectal ?
Plus connu sous le nom de cancer du gros intestin, le cancer colorectal est une tumeur maligne de la muqueuse du côlon ou du rectum qui constitue la dernière partie du tube digestif.
Dans 80 % des cas, il naît d’une petite excroissance de la muqueuse intestinale qui se développe sur la paroi intestinale : le polype.
Le cancer colorectal
Fréquents et le plus souvent bénins, ces polypes peuvent néanmoins évoluer en cancer avec le temps.
En moyenne, un polype adénomateux sur 30 ou 40 peut évoluer en cancer. Cette transformation nécessite plus de 10 ans, ce qui laisse du temps pour la mise en place du dépistage et permet de le détecter et le retirer.
Les facteurs de risque
Plusieurs facteurs de risque du cancer colorectal ayant trait au mode de vie ont été identifiés ; on retrouve
parmi eux la consommation d’alcool, le tabagisme, la sédentarité et le manque d’activité physique,
l’alimentation pauvre en fibres, excessive en viandes rouges ou viandes transformées. Le surpoids et
l’obésité figurent également parmi les facteurs prédisposants. En modifiant nos comportements, on peut
diminuer le risque de survenue d’un cancer colorectal.
Toutefois il existe d’autres facteurs de risque non modifiables tels que l’âge ou les antécédents familiaux.
C’est pourquoi, la participation régulière au dépistage organisé du cancer colorectal demeure le moyen le
plus fiable pour surveiller la survenue d’un cancer et permettre d’agir à un stade précoce avec de
meilleures chances de guérison.
Le dépistage organisé
Le dépistage organisé du cancer colorectal a pour objectif d’inciter les hommes et les femmes de 50 à
74 ans, à se faire dépister tous les 2 ans pour s’assurer que tout va bien ou détecter d’éventuelles
anomalies à un stade précoce. Après 74 ans, même si les invitations ne sont plus envoyées, le
dépistage est toujours recommandé en lien avec son médecin traitant.
Le cancer colorectal est un cancer de bon pronostic lorsqu’il est détecté tôt et permet des chances de
guérison de 95 % à 5 ans. Sa détection précoce permet une meilleure qualité de vie et un recours aux
traitements moins invasifs.
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