Ce mercredi 1er mai aura lieu la traditionnelle manifestation à l’occasion de la Fête du Travail. Les syndicats vosgiens ont prévu un rassemblement à 10h, devant la bourse du travail, à Epinal.
Le 1er mai, journée internationale des travailleurs, journée de revendications, de combat et de solidarité internationale, se tient dans un contexte marqué par les guerres notamment en Ukraine et à Gaza.
« C’est l’occasion de rappeler l’engagement traditionnel des organisations syndicales pour la paix et les libertés partout dans le monde. Au moment où des populations subissent les conséquences de guerres meurtrières, où certaines sont massivement déplacées, les syndicats CGT, FO, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA des Vosges portent avec force la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat dans toutes les zones de conflit. Ils dénoncent tous les propos va-t’en guerre et tous les actes qui conduiraient à une escalade dans les conflits en cours » expliquent les syndicats dans un communiqué. Ce mercredi 1er mai, les syndicats ont prévu un rassemblement dans les Vosges, à 10h, devant la Bourse du Travail, 4 rue Aristide Briand.
« En France, après la réforme injuste et brutale des retraites en 2023, le gouvernement engage un nouveau plan d’austérité qui va conduire à fragiliser la totalité des Services publics, à faire les poches des chômeurs et des malades, à porter un nouveau coup dur au Code du travail, et de manière plus générale aux droits des salariés et aux moyens syndicaux des représentants du personnel et à la liberté syndicale. » poursuivent les syndicats vosgiens.
« Alors que notre modèle social et nos conquêtes sociales sont en péril, c’est toujours la valse des milliards pour les entreprises et toujours plus de profits et de dividendes pour les actionnaires.
Cette politique au service des plus riches aggrave les inégalités sociales et renforce la précarité pour tous : salariés, chômeurs, retraités, allocataires et étudiants…Les politiques d’austérité des gouvernements successifs, la brutalité des réformes et les arguments de plus en plus réactionnaires du président de la République et de son gouvernement conduisent à affaiblir les valeurs républicaines. Dans ce contexte, les organisations syndicales réaffirment qu’il ne peut y avoir aucune préférence nationale en matière de droits sociaux, et s’opposent avec détermination à toute forme de discrimination, de racisme, de xénophobie, d’antisémitisme ou
d’islamophobie. » concluent les syndicats.
1 commentaire
Thiriet
Le 1er mai n’est pas la fête du travail, dénomination pétainiste, mais la journée internationale des travailleurs (auxquels il faudrait aujourd’hui ajouter les travailleuses). Merci