Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub

vendredi 22 novembre

Sécurité : « Santé et conduite, posez-vous la question et informez-nous »

0 commentaire

0

Écouter cet article

Gilbert Payet (à g.)et Etienne Manteaux

Gilbert Payet (à g.)et Etienne Manteaux

Le message est clair, transmis ce matin au Tribunal d’Épinal par Gilbert Payet, Préfet des Vosges et Étienne Manteaux, Procureur de la République.

Le 24 mai 2013, un conducteur de 89 ans a percuté un motard à Deycimont. La victime est décédée.

Mais le prévenu n’a pu hier être jugé et aucune charge pénale ne peut être retenue contre lui. Une expertise psychiatrique ayant affirmé sa sénilité au grand désarroi de la famille de la victime. (Une procédure de mise sous tutelle est en cours).

Le débat qui concerne la conduite des seniors n’est pas nouveau, mais la Presse, conviée ce matin est invitée à relayer un discours fort.

Si, contrairement à bon nombre de pays européens il n’existe pas en France de contrôle pour mesurer l’aptitude à conduire de nos aînés, une indication transmise au Préfet peut entraîner une suspension, provisoire ou non d’un permis de conduire.

Cela parait tomber sous le sens :si une personne, de la famille ou autre, estime qu’un conducteur, âgé ou non est inapte à conduire, il faut le signaler.

Il en va de la sécurité du conducteur et de celle des autres usagers de la route.

« Dans la majorité des cas le problème se règle simplement, car, ou le conducteur se rend compte qu’il n’est plus apte à conduire, ou les proches le lui font comprendre et éventuellement agissent en conséquence » explique Gilbert Payet.

Restent les autres cas. Comme celui de l’octogénaire, meurtrier sans le vouloir, qui veut à tout prix conduire.

La vigilance de chacun est donc requise afin de signaler la situation de personnes dont la conduite peut présenter un danger. Un examen médical pourrait ainsi être ordonné.

Le Procureur Manteaux prévient également : « on peut envisager des poursuites pour causalité involontaire et indirecte en cas de non-signalement ».

Les forces de l’ordre ou encore les sapeurs pompiers, proches de la population, ont, ou recevront ce même mot d’ordre : « Posez-vous la question et informez-nous ».

« Le système français est moins contraignant que celui de la moitié de nos voisins européens mais il se doit d’être connu pour être efficace » nous a confié le Préfet.

 

 

 

0 commentaire

Laisser un commentaire