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vendredi 22 novembre

Avec mention, recalés ou admis : les résultats dans l’Académie

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(Avec Afp)

Les  résultats du baccalauréat sont consultables depuis ce matin 10h sur le site de l’Académie et les candidats sont enfin fixés sur leur sort : il y a Jean qui rit, Jean qui pleure et Jean sait encore rien… il passe l’oral.

Consulter les résultats

La philo était la première épreuve du bac. AFP / Martin Bureau

Reçus du premier coup, avec mention, recalés ou admis à l’oral de rattrapage: pour les 686.907 candidats au bac 2014, le suspense s’achève vendredi mais le ministre de l’Education a prévenu que les résultats seraient peut-être « un peu moins bons ».

« Il est possible que les résultats soient un peu moins bons », a déclaré vendredi matin Benoît Hamon. « Le bac ça ne se donne pas. Quand il y a de bons résultats, on dit qu’on donne le bac, quand les résultats sont moins bons on dit que le niveau baisse », a-t-il minimisé.

Côté candidats, le stress était à son apogée dans la dernière ligne droite. « Je suis stressée, c’est normal, même si je pense l’avoir mais peut-être pas avec la mention +très bien+ parce que les sujets en maths étaient très difficiles » au bac scientifique, dit à l’AFP Claire, de Ailly-sur-Noye (Somme), peu avant le verdict. « Je vais d’abord regarder sur internet, dans mon coin, puis aller au centre d’examen retrouver les amis. »

Pour être admis, il faut la moyenne de 10/20. Une moyenne de 8/20 est exigée pour accéder à l’oral de « rattrapage ».

Ce rattrapage, ou « épreuves du second groupe », aura lieu jusqu’au mercredi 9 juillet. Les résultats seront affichés presque instantanément après chaque demi-journée d’oraux. Des résultats nationaux quasi définitifs seront publiés le 10 juillet.

Puis, en septembre, session de remplacement réservée aux candidats absents en juin pour des raisons de force majeure.

– Stress supplémentaire –

Chaque cru constitue un défi en matière d’organisation: près de 687.000 candidats, 3.500 sujets, 4.430 centres d’examen en France, 85 pays étrangers organisateurs, 170.000 correcteurs et examinateurs et 4 millions de copies corrigées cette année lors de cet examen emblématique créé par Napoléon en 1808.

Parmi les nouveautés 2014, les lycéens ont composé non plus sur cinq mais six jours, pour éviter que ceux bénéficiant d’un tiers temps supplémentaire en raison d’un handicap n’affrontent des journées dépassant huit heures. Et il a été possible de passer des oraux par visioconférence, quand on est loin de l’examinateur, hospitalisé ou en prison.

Situation inédite cette année: le stress supplémentaire dû à la crainte d’arriver en retard à cause de la grève des cheminots opposés à la réforme ferroviaire. Finalement, les candidats avaient pris leurs dispositions et le nombre de retardataires, au premier jour de l’examen, avait été habituel, voire inférieur aux autres années.

En 2013, le taux de réussite des candidats effectivement présents à l’examen s’est élevé à 86,9% toutes voies confondues. Pour la première fois, la réussite au bac général a dépassé les 90% (92%) dans les trois séries. Elle était de 86,5% pour le bac technologique et de 78,9% pour le bac professionnel.

La proportion de bacheliers dans une génération est montée à 73,7%, mais plus d’un quart des jeunes d’une génération n’a pas le bac, ce qui fait dire à l’Education nationale que le diplôme n’est pas bradé, contrairement aux critiques récurrentes de ses détracteurs.

Au delà du précieux sésame, de nombreux lycéens espèrent décrocher des mentions qui facilitent l’accès aux grandes écoles prestigieuses: en 2013, près de 59% des admis au bac général ont obtenu une mention.

Ils peuvent aussi afficher des moyennes supérieures à 20, grâce aux options. C’était le cas pour 31 bacheliers en 2010 et 171 bacheliers l’an dernier.

Décrocher le bac ne signifie pas toujours réussir en fac: parmi les étudiants arrivés en 2007 à l’université, la moitié n’a pas réussi sa première année de licence et seuls 27% des inscrits ont décroché leur licence en trois ans (38,9% si l’on y ajoute ceux qui l’ont eue en quatre ans).

 

 

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