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samedi 23 novembre

Nancy – Le diocèse en lourd déficit. Un million d’euros nécessaires d’ici fin 2014.

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Le diocèse de Nancy et de Toul est connu pour ses campagnes afin d’inciter aux dons par des slogans originaux dignes de ceux des meilleurs paroliers de Johnny Haliday:

En mars 2014, il lance la « Générositine54 ».

Pour autant les choses vont de mal en pis, les dons sont toujours en baisse  et il devient crucial pour le diocèse de récolter des fonds afin de “trouver un nouvel élan » et assurer la pérennité de ses activités. Il est question d’1,3 millions d’euros.

Le Vendredi 17 octobre, les acteurs pastoraux des paroisses, les responsables des Services du diocèse et de nombreux bénévoles étaient invités à une réunion autour du denier. Une rencontre aux enjeux importants lors de laquelle Michel Petitdemange, économe du diocèse a fait le bilan de la collecte 2014.

Ci-dessous une  interview de Michel Petitdemange à retrouver sur le site du diocèse  expliquant la délicate situation à laquelle doit faire face le diocèse

On constate ces dernières années une baisse continue des dons pour le denier. Est-ce que cette tendance se confirme en 2014 ? Michel Petitdemange :

Oui. Nous avons montré aux acteurs pastoraux et aux bénévoles qui se mobilisent sur le terrain qu’une baisse très forte des dons apparaissait : – 11 %. C’est beaucoup par rapport à l’année dernière. Nous sommes face à une tendance qui s’accélère, surtout sur le nombre de donateurs puisque nous sommes à – 14% de donateurs. On ne peut pas se résoudre à dire « les gens abandonnent l’Église». On comprend bien que la campagne Générositine 54 a un peu désorienté. Le but était de rejoindre les jeunes, entre 30 et 50 ans. Ce but est en partie réussi mais de manière insuffisante. Nous avons gagné de nouveaux donateurs. Mais ils donnent beaucoup moins que ceux qui sont fidèles.

L’un des objectifs de cette rencontre était d’alerter tous les acteurs concernés sur la gravité de la situation…

On l’a clairement expliqué à l’ensemble des bénévoles. Nous avons besoin de cet argent car nous sommes déjà lourdement déficitaires. Si je fais la différence entre le financement des rémunérations et la collecte, nous sommes aujourd’hui en déficit de 500 000 euros. Il faut donc absolument que tout le monde se mobilise. Nous avons besoin des bénévoles, mais nous avons aussi besoin des permanents. Les rémunérations sont faibles dans l’Église, on n’y vient pas pour faire carrière, mais par engagement. Pour faire vivre l’Eglise, pour que le message du Christ soit aujourd’hui plus que jamais d’actualité, nous devons les soutenir et être en mesure de leur apporter une rémunération.
Dispose-t-on de moyens humains suffisants pour sensibiliser et aller à la rencontrer des donateurs potentiels ?

On compte environ 3000 personnes mobilisées. Merci encore pour leur immense générosité. Seulement, aujourd’hui, beaucoup vieillissent et ne sont pas remplacées. Il devient crucial de trouver de nouvelles personnes. J’en appelle à la générosité de tous ceux qui peuvent s’engager. Chacun est nécessaire. Chacun apporte sa pierre à l’édifice.
Quels sont désormais vos objectifs pour cette fin d’année 2014 ?

Nous sommes en lourd déficit. Il nous faut collecter un million d’euros d’ici fin 2014. C’est énorme, j’en suis conscient, mais c’est possible. On a vraiment besoin de cette somme. Il faudrait même plus, 1,3 millions d’euros, pour être à l’équilibre.

Est-ce simple de parler ouvertement d’argent dans l’Église ? Évidemment, l’annonce de la foi ne se ramène pas à l’argent. Mais le denier est la première ressource du diocèse. C’est aussi un signe de mobilisation et de dynamisme. Nous avons besoin de ces ressources pour financer les rémunérations des acteurs de la vie de l’Église, prêtres et laïcs.

Épinal Infos

 

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