Ces samedi 13 et dimanche 14 décembre, aura lieu le Salon du Livre de 11h à 18h sous le Chapiteau de la Place de la Chipotte.
Organisé en collaboration avec les librairies La Licorne, Quai des mots et Au Moulin des lettres de nombreux auteurs seront présents afin de présenter de beaux livres, jeunesse, régionalisme, romans et bandes dessinées.
Que ce soit pour son plaisir personnel ou pour offrir à l’occasion des fêtes, tous les lecteurs, adultes, enfants ou ados trouveront nécessairement leur bonheur.
Coup de projecteur sur 4 auteurs présents, d’autres à découvrir dans notre édition de demain :
Jean-Marie Chipot – Hautes-Vosges chemins sauvages – Editions Du Belvédère – régionalisme
Jean-Marie Chipot est né à Gérardmer. Il est photographe animalier depuis plus de 30 ans. Pour les Editions du Belvédère, il a publié Hautes-Vosges Montagnes sauvages.
Le Livre
Images réalisées au fil des saisons qui témoignent d’une réelle proximité avec la nature et les animaux. L’ouvrage débute tout au début du printemps avec les premières fleurs qui égayent les prairies. Au fil des pages, dans leur habit de couleur, les oiseaux occupent une place importante. On partage aussi l’intimité d’une famille de renards dans les décombres d’une carrière abandonnée. Puis les pages s’ouvrent sur une rareté de la nature avec des chevreuils albinos et une forêt qui retrouve son origine sauvage aux couleurs de l’automne. Enfin, les images nous ramènent sur les Hautes-Chaumes pour assister au rut des chamois. Décembre voit tomber les premiers flocons de neige et l’hiver s’installe peu à peu. Pour finir, des photographies d’animaux dans la neige dont l’hermine dans son costume immaculé.
Hélène Gestern – Portait d’après blessure – Editions Arléa – roman
Hélène Gestern travaille et vit à Nancy. Elle est écrivaine mais également enseignante-chercheuse à l’Université, où elle est rattachée à un laboratoire spécialisé dans l’étude du lexique. Elle est l’auteur de Eux sur la photo (2011) et La Part du feu (2013), tous deux publiés chez Arléa. Eux sur la photo, son premier roman, s’est vendu à plus de 40 000 exemplaires.
Le livre
Il s’appelle Olivier, elle s’appelle Héloïse. Ils partent déjeuner, mais la rame de métro dans laquelle ils sont montés ensemble est gravement endommagée par une explosion. Restera de cet accident des corps meurtris, un sentiment brisé et une photo de leur évacuation, si violente et si impudique qu’elle va tout faire trembler autour d’eux.
Ils n’auront qu’une obsession : réparer les dégâts que cette image aura causés dans leurs vies.
Guillaume THOMAS – Paul Michels -Les Lorrains en 1900 – Editions Vent d’Est – régionalisme
Guillaume Thomas est titulaire d’un master Histoire Arts et Archéologie, et enseignant en histoire-géographie.
Auteur d’articles et de conférences sur l’œuvre et la vie de Paul Michels, il a compilé après plus de deux ans d’activité au Centre Image Lorraine de Nancy, une sélection de clichés inédits et d’informations issues de documents d’archives retraçant le parcours de ce photographe lorrain.
Le livre
Parcourir le fonds Michels, c’est découvrir une vision originale et singulière de la Lorraine. C’est s’émouvoir devant le regard tendre et nostalgique d’un artiste amateur, qui concevait la photographie comme la plus belle des façons de fixer le temps qui passe et de magnifier les richesses de sa terre natale. Mais c’est aussi le moyen de retracer le parcours artistique de ce pharmacien, un parcours qui prend fin le 23 décembre 1944 à Neuilly-sur-Seine, où Paul Michels s’est éteint à l’âge de 78 ans. En 1954, son corps et celui de sa femme sont transférés dans le caveau familial au cimetière de l’Est, à Metz. Ce voyage posthume sera le dernier de ce photographe, dont le nom commence à peine à renaître après soixante-cinq ans d’oubli.
François Vernier – Les plantes obsidionales – Editions Vent d’Est – régionalisme
François Vernier est à l’origine de la création de Floraine.
Ingénieur forestier en retraite depuis 2011, il fait partie du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel.
Il est l’auteur de la Flore de Lorraine (1994) et de la Nouvelle Flore de Lorraine (2001) et d’autres ouvrages de vulgarisation et d’articles sur la botanique.
Il est également membre de l’Académie Lorraine des Sciences depuis 1996 et titulaire de cette société savante depuis 2002. Il a dirigé au titre de Floraine avec réussite la publication de l’Atlas de la flore lorraine, paru en 2013 chez Vent d’Est.
Le livre
Pour la première fois, des chercheurs se sont penchés sur des plantes apparues sur le sol lorrain après le passage des troupes armées. Des guerres napoléoniennes à la deuxième Guerre mondiale en passant par le court conflit de 1870 et la Grande Guerre, ce livre dévoile l’étonnante histoire de vingt-et-une espèces propagées par les armées.
Peu de travaux ont été menés jusqu’à maintenant sur les plantes obsidionales – qualificatif relatif aux sièges militaires.
Cet ouvrage n’a pas la prétention d’être exhaustif sur le sujet, car il faut être prudent sur l’origine des plantes importées par les armées. Cependant, la démarche entreprise permet d’affirmer que les espèces décrites (la Roquette d’Orient, la Trientale d’Europe, l’Armérie, le Géranium des prés, le Crin végétal, la Potentille de Norvège, la Crépide de Nîmes, le Trèfle alpin…) proviennent bien des troupes occupantes, lors des différents conflits qui ont affecté la Lorraine.
La particularité de ce travail est de mêler la botanique aux conflits humains, en signe de paix.
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