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dimanche 10 novembre

A quand un permis pour avoir des enfants?

Les humeurs de Simone

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Plusieurs évènements sociaux récents, avec le retrait d’enfants maltraités à leurs parents, m’amènent à penser qu’un permis avant conception d’enfants serait le bienvenu. Volonté eugénique disproportionnée? Dirigisme social du début XXème mal assumé? Politique démographique à la chinoise?
Je vous entends déjà vous demander si Simone a pété sa gaine ou si elle est tombée de l’escalier.
C’est juste un calcul du poids financier et matériel pour la collectivité -sous prétexte d’une solidarité nationale prodigue- pour 5 minutes de culbutes intimes mal maitrisées, et la critique de la déresponsabilisation parentale par l’état providence. A trop vouloir en faire, on se rapproche de la bascule naturelle et on aura droit au « Meilleur des Mondes », à « 1984 » et j’en passe…
Illustration locale
L’une de mes voisines est enseignante au primaire. En charge d’un CM2, elle accueille un enfant « à problèmes » qui s’en prends à ses camarades et au matériel quand il n’insulte pas. 2 ans de décalage d’âge avec ses petits camarades cela donne de l’assurance. Il a la meilleure excuse du monde, car il a « de la rage en lui » et est placé en foyer en attendant que sa situation familiale se dénoue harmonieusement. Mais a bout de 6 mois d’école, et même au sortir des vacances scolaires, c’est pesant et compliqué à gérer un numéro pareil, alors même qu’il a une assistante dédiée pour faciliter sa présence en classe. C’est donc 10 000 euros qui lui sont affectés sous cette forme d’assistanat pour éviter la fracture socio-éducative. On peut compléter la facture en se posant la question à combien s’élève l’arrêt maladie d’une enseignante suite à une des « crises existentielles chronique » du jeune garçon. Et son suivi régulier par la psychologue scolaire, sans parler du coût des assistantes sociales?
Quant à son action perturbatrice dans le respect du programme scolaire ou à son exemple déplorable auprès de ses camarades, on n’en parle même pas!
Comment faisait on avant?
Allez, je vais aller plus loin dans l’anticonformisme et jouer à mon Zemmour. Depuis quand une minorité (non malade bien qu’un peu agitée) est elle reconnue et soutenue financièrement jusqu’à cette hauteur par la majorité des contribuables? Pourquoi cet enfant va être à la charge de la société, faute d’avoir des parents responsables et un foyer solide?
Que se passait il y a quelques années? La famille, l’instituteur et le curé, le village parfois, prenaient en charge cette jeunesse et l’impliquait dans le travail au quotidien. Un travail le plus souvent rural, séquencé par la nature, un rapport de force modelant pour ne pas dire formateur, chacun devant travailler s’il voulait manger. Or ce rapport avec la nécessité est perdu. Je ne suis pas un fan de la « cité idéale » de Platon, mais dans leur souci de rationaliser tous les rapports sociaux, les grecs n’avaient pas omis d’intégrer les citoyens « à problèmes », qui trouvaient leur place soit dans le labeur agraire obligé ( pas de bouches inutiles à nourrir: chauds les grecs!) soit sous les armes (jusqu’à ce que mort s’ensuive…). Ca calme tout de suite. D’ou mon questionnement: à ce jour, nos sociétés occidentales ne sont elles pas allées trop loin, se refusant de contraindre, acceptant de payer ( tant que l’on peut…), tentant d’intégrer… N’est ce pas une période révolue?
Un bon stage de parentalité avant mariage et PACS, ce ne serait pas de refus, question de remplacer le service militaire ( qui malgré tout, donnait une conscience a minima des valeurs de la République) et de donner les rudiments de culture morale et de savoir vivre, avant enfantement. Une frustration constructive et solidaire qui ne devrait pas faire de mal…
La France est en faillite, et vive la cité idéale du troisième millénaire!

Simone

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