Grande décision, la ville a décidé d’augmenter le nombre d’heures et de couper l’éclairage de 1h à 4h du matin à partir de cette nuit. Le week-end, les lampadaires resteront allumés.
Suite aux baisses des dotations de l’Etat, la ville cherche à faire des économies. Le 6 et 7 janvier la ville d’Epinal a donc décidé de baisser la période d’éclairage public et éteint la totalité des lampadaires de 2h à 4h du matin sauf dans la nuit du vendredi au samedi et du samedi au dimanche.
Les 8000 candélabres de la ville resteront donc éteints du lundi au jeudi ! Cela doit permettre d’économiser 50 000 euros par an, c’est-à-dire 10% du coût. La dépense annuelle pour l’éclairage est de 550 000 euros.
D’autres collectivités comme Niort, Evreux, Saumur, Haguenau et même dernièrement Chantraine ont suivi la tendance et expérimentent aussi l’extinction avec succès. « Cela ne génèrerait pas plus d’incivilités. L’essentiel des cambriolages se font en plein jour » explique Patrick Nardin, 1er adjoint en charge des aménagements urbains.
Patrick Nardin a annoncé la décision de la ville d’augmenter la durée de coupure de l’éclairage public à partir de cette nuitEn plus d’avoir un coût pour la collectivité, l’éclairage artificiel pollue. « Il y avait une nécessité à préserver les différents écosystèmes. La loi demandait à ce que l’on prenne un dispositif pour préserver l’environnement» argumente Patrick Nardin.
Les candélabres seront également remplacés petit à petit par des systèmes moins énergivores. « La ville engage 4,9 millions d’euros de travaux sur 8 ans pour faire 43% d’économie et 12% sur la maintenance » témoigne le 1er adjoint.
Certaines personnes souhaitaient que la mairie éteigne un candélabre sur 2 mais ce n’était pas techniquement possible. « Nos installation ne nous le permettent pas. Nous ne pouvons pas agir sur chaque lampadaire » assure Patrick Nardin.
Autre demande : enlever une ampoule sur 2 mais cela risquait de créer des zones d’insécurité.
Pour 2015, près de 350 000 euros seront attribués au remplacement des lampadaires.
C.K.N.
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