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samedi 23 novembre

Clémence de Villecourt vole vers la liberté

De la presqu'île de Crozon au Bourget en passant par les Vosges

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Paul Eluard avait écrit en son temps « Liberté, j’écris ton nom….Sur les champs sur l’horizon, sur les ailes des oiseaux ». Lécrivaine, Clémence de Villecourt, organisatrice d’événements,  écrit une partie de sa vie sur les ailes des avions d’époque comme un Stampe des années 30 qu’elle va utiliser pendant 10 jours dans le cadre d’un périple intitulé« Dans la fureur de la grande guerre » avec, pour sous-titre, « Des lettres pour rester des hommes ».

L’histoire de Clémence de Villecourt s’écrit  du coté de la Bretagne, à Paris mais aussi depuis quelques mois sur les versants vosgiens après sa rencontre avec le Xonrupéen  Denis Clair, ancien cadreur pour TF1. La passionnée d’écriture, de voyages aéronautiques,  imagine alors un nouveau périple dans le cadre des célébrations de la guerre 14-18 sur fond de transmission des lettres de poilu : l’as des as, le vosgien René Fonck  n’est pas loin. L’idée était née, le projet n’avait plus qu’à prendre forme. C’est aujourd’hui chose faite après plus d’un an de travail et de prise de contact avec toutes sortes d’entités telles que des maisons d’arrêt, des centres sociaux et des écoles. «  Le but de ce voyage est de réaliser un travail pédagogique dans  chacune des villes d’accueil  » commente Clémence De Villecourt, « avec pour particularité, d’écrire une lettre à un être cher comme l’ont fait jadis les poilus dans les tranchées ».

Le lien est tout trouvé… Avant de prendre l’air, le courrier était donc acheminé  à cheval, comme celui qui tirera la roulotte musée au départ de la presqu’île de Crozon jusqu’à Quimper. Ce n’est qu’à ce moment précis que Clémence de Villecourt montera à bord d’un Stampe des années 30 afin de poursuivre son périple en 10 étapes et de rejoindre le salon du Bourget.  »Avec les lettres dans le cockpit » poursuit celle qui veut ouvrir  une multitude de fenêtres sur la culture et la transmission  » mais surtout avec la passion du voyage que j’ai en moi depuis toute petite. Par amour de l’aviation, le sens de la liberté. Je suis fascinée par les grands tours du monde de l’aristocratie au début du siècle dernier. J’aime aller à la rencontre des gens et des métiers ».

Clémence De Villecourt portera en elle plusieurs missions : De partager un siècle plus tard l’enfer de la grande guerre vécue par les poilus de 14-18 à travers leurs propres écrits. Mais aussi de tous les recueils accumulés pendant les trois semaines de voyage toujours sous couvert de l’essor de l’aviation naissante.

La colporteuse d’un temps nouveau fera donc escale sur l’aérodrome de Remomeix le mercredi 17 juin prochain pour confirmer que René Fonck est bien un de ses héros d’il y a un siècle et dont la mémoire est aujourd’hui entretenue par l’association du même nom créée il y a une dizaine d’années. Et puis, après son passage en lorraine, Clémence De Villecourt ne pouvait pas quitter l’Est de la France sans évoquer la pionnière de l’aéronautique Française Marie Marvingt  appelée dans les  années 1910-1920 « La fiancée du danger » pour ses prouesses. Elle passa la plus grande  partie de sa vie à Nancy pour décéder à Laxou en 1963.

Bref, il y aura forcément du monde autour du taxiway de Remoneix lors de l’arrivée de Clémence De Villecourt. Des personnalités de la déodatie, des pilotes, des enfants des écoles et toute une foultitude de personnes passionnées par ce que fut la grande guerre et les débuts de l’aéronautique.

Pour suivre le périple et les activités de Clémence de Villecourt, voir son blog Le Sabot et la Plume : http://lesabotetlaplume.blogspot.fr/

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